L’Agence Régionale de Santé (ARS) Bretagne nous informe sur les problèmes occasionnés par l’ambroisie.
L’ambroisie fait partie des rares végétaux qui n’ont aucune qualité, de quelque nature qu’elles soient, à mettre en avant : ni gustative, ni esthétique, ni médicinale. Bien au contraire, elle est à l’origine de très nombreuses pathologies liées à la dissémination de son pollen, à partir du mois d’août jusqu’en octobre. Ce pollen extrêmement allergisant provoque rhinites, urticaires, toux, eczéma, conjonctivites, asthme, trachéites, etc, qui peuvent s’avérer très handicapants mais aussi très couteux en termes de soins.
L’ambroisie, appelée également herbe de la Saint Jean, herbe à poux, absinthe de pays, ambroisie à feuilles d’artémise, a été repérée en France au milieu du XIXè siècle ; elle n’a cessé de se développer, dès lors, de coloniser les lieux, plus particulièrement les sols dits “ouverts”, profitant de tous les bouleversements et modifications de l’écosystème dus à la mécanisation de l’agriculture et aux aménagements routiers. Le couloir rhodanien est son creuset historique mais aujourd’hui, toute la moitié Sud de la France est concernée par l’ambroisie.
L’ambroisie a une haute tige droite couverte de poils blancs avec des feuilles vert vif finement découpées et des rameaux rougeâtres alternes. Son port est buissonnant assez large, les fleurs monoïques vert jaune deviennent jaunes une fois ouvertes, elles forment des chandelles droites de juillet à septembre-octobre qui produisent le pollen si allergisant. Par la suite, de septembre à décembre, ce seront les graines (akènes) qui apparaitront pour permettre la reproduction rapide de l’ambroisie.
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