Delphine Tanguy – Le Télégramme. Privé de Helfest pour cause de covid, le groupe australo-américain The Dead Daisies, avec le bassiste Glenn Hughes au chant a mis les bouchées doubles, samedi soir. 2 700 à 2 800 festivaliers ont convergé, samedi soir, vers la pointe de Penmarc’h, pour célébrer le retour de God save the kouign. Une 3e édition à l’affiche résolument rock’n’roll correspondant bien à l’esprit de ce festival. Sans aucun doute bénie des dieux, cette troisième édition de God save the kouign est passée opportunément entre les gouttes et les caprices de la météo. Des conditions idéales pour se laisser caresser par le soleil et la voix envoûtante de Ciara Thomson, du combo lyonnais The Buttshakers, avant l’arrivée sur scène de la grosse pointure de la soirée, The Dead Daisies. Le groupe australo-américain continue, avec ferveur et fureur, d’entretenir la flamme du rock’n’roll pour le plus grand bonheur des festivaliers au diapason. Et, sur cette route toute tracée, The Bellrays et les Wampas ont déroulé, avec une belle énergie, leur esthétique rock tout aussi réjouissante. « C’est une belle réussite ! » se réjouit Yohan Madec, directeur artistique du festival, épaulé par une équipe solide de 180 bénévoles. Ces deux années de disette ont aiguisé les appétits tant au niveau du public que des artistes. On reprendrait bien un kouign voire deux, puisqu’il est déjà question de deux soirées pour la prochaine édition.
Photo à la une : The Dead Daisies – Crédits photos : mairie de Penmarc’h