À l’école Thomas Donnard à Saint-Guénolé, les deux cours de récréation retrouvent progressivement de la verdure dans le cadre du projet Chifoumi.
En quoi cela consiste ?
La municipalité a répondu à l’appel à projet Chifoumi. Il s’agit d’une consultation groupée et expérimentale, coordonnée et pilotée par le CAUE du Finistère (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) pour une transformation ludique des cours d’école et une évolution des pratiques. Le collectif Yakafokon et l’agence Croute ont été retenus pour mener ce chantier participatif avec les élèves, enseignants, agents municipaux des services techniques et des espaces verts. “L’équipe pédagogique, élèves et agents communaux se sont emparés du projet depuis son lancement. Il y a une belle synergie entre eux” explique Gilles Bernard, adjoint municipal. “Ils sont tous mobilisés tous pour mener à bien ce projet”.
De la réflexion à la concrétisation
Une concertation a été réalisée avec tous les élèves, de la maternelle au primaire, et les enseignants afin que chacun exprime ses souhaits. Les spécificités des lieux ont été aussi pris en compte : environnement, proximité avec la mer, l’histoire de l’école… Un plan d’aménagement a été présenté à la municipalité fin décembre. Puis « les travaux ont débuté aux vacances de février, environ 80 tonnes de bitume ont été enlevées dans les deux cours. » explique Mathieu Jaouen, responsable des espaces verts. « Les travaux et les aménagements sont entièrement réalisés en régie par les agents communaux. » « L’idée consiste à réinventer les espaces, remettre du végétal, sortir des cours bétonnées et créer des zones ludiques ».
Les travaux ont bien avancé, les nouveaux espaces ont été délimités. Dans la cour des primaires, une énorme buse a été transformée en tunnel ; des troncs de cyprès, arrachés par la tempête Ciaràn, servent désormais de totems… Actuellement, chaque enfant participe à la plantation des végétaux pour leur plus grand plaisir. « Il y a une belle synergie, le calendrier s’est tenu à toutes les étapes » souligne Gilles Bernard. La dernière phase sera réalisée entre le 28 avril et le 7 mai, des éléments graphiques compléteront l’ensemble.
Quel est le coût de cette transformation ?
Le coût pour la collectivité est de 50 000 euros TTC, sachant que la commune bénéficie de l’appui du CAUE pour mener à bien ce projet. « La municipalité prévoit de mener un projet similaire à l’école Auguste Dupouy » au bourg.
Photo à la une : l’heure est à la plantation à l’école Thomas Donnard.
Mairie de Penmarc’h
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