Les faibles pluies d’avril n’ont pas compensé le déficit hivernal des nappes d’eau souterraines, laissant craindre une sécheresse estivale. En ce début mai, les nappes d’eau souterraines bretonnes sont majoritairement en baisse. Les pluies efficaces tombent entre octobre et mars. Après cette période, la végétation capte l’eau de pluie, qui n’atteint plus les nappes souterraines. Un appel est lancé pour inciter les professionnels et les particuliers à réduire leur consommation d’eau. Message de la Préfecture, le département « connaît un déficit pluviométrique depuis le début de l’année. La saison hivernale 2021-2022 a été plutôt sèche, avec une pluviométrie déficitaire. Les nappes présentent un niveau majoritairement en baisse avec des niveaux modérément bas. Ainsi, les quelques précipitations des derniers jours, n’auront pas d’effet sur la recharge ».

« Il y a eu très peu de précipitations depuis août 2021. Surtout dans le Sud-Finistère, où le déficit est de 20 à 30 % par rapport à la normale 1981-2010. Dans le Nord, on est à 15 à 20 % de déficit. En mai, il a plu en quantité très insuffisante. », constate Stéven Tual, météorologiste chez Météo Bretagne.

« Les prévisions météorologiques des prochains jours ne permettent pas d’entrevoir une amélioration pérenne de la situation hydrique (cours d’eau et nappes) dans le département. La préfecture appelle donc chacun « à la vigilance en eau quelle que soit son origine ». Source Ouest France.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter l’article paru dans Le Télégramme, le 17 mai dernier, en cliquant sur ce lien : https://bit.ly/3NG9vRp

Quelques conseils pour préserver l’eau

Au jardin : arroser moins souvent mais plus longtemps pour que la terre s’humidifie en profondeur ; au potager ou dans les plates-bandes, recouvrir le sol entre les plantes de paille, tontes de pelouse ; arroser le soir, pour éviter les gaspillages dus à l’évaporation. Prévoir un bac récupérateur d’eau de pluie pour anticiper les arrosages…

Au quotidien. Si la vaisselle est faite à la main, laisser couler l’eau consomme jusqu’à 200 litres par vaisselle. Fermer le robinet lors du brossage les dents. Couper l’eau sous la douche quand on se savonne, chaque minute sans eau permet d’économiser plusieurs litres.

Détecter et réparer les fuites. Un robinet qui fuit goutte à goutte représente une perte de 4 litres par heure soit presque 200 euros par an. Une chasse d’eau qui fuit consomme 25 litres par heure, soit plus 1000 euros par an.

Autant de petits gestes du quotidien qui permettront de limiter les consommations, de préserver les nappes phréatiques et de faire des économies.

Photo à la une : Le Télégramme

Article Ouest France, paru le 9 mai 2022. La période de nidification des gravelots à collier interrompu a commencé. La baie d’Audierne constitue le principal site du Finistère pour sa reproduction, le 3ème à l’échelle de la Bretagne. Autour des sites de nidification les plus vulnérables, des zones de protection sont installées et la population est invitée à les respecter.
Pour préserver les espaces essentiels de biodiversité sur le littoral bigouden et particulièrement en baie d’Audierne, les Communautés de communes du Haut-Pays bigouden et du Pays bigouden sud (Finistère) s’engagent avec Bretagne vivante à la protection du gravelot à collier interrompu. Espèce rare, en déclin en France et en Europe, ce petit oiseau limicole de 50 grammes à peine est présent sur nos plages d’avril à septembre pour sa reproduction. Ses œufs pondus à même le sable ou les galets, sont particulièrement vulnérables face à la fréquentation humaine, la prédation de la faune sauvage (corvidés), les aléas météorologiques, la montée des eaux.
« Malgré les efforts de suivi et de protection, le taux d’éclosion et de poussins à l’envol demeure très faible, voire nul sur certaines de nos plages. On a eu zéro jeune à l’éclosion, deux années de suite », explique David Hémery, coordonnateur régional du suivi du gravelot à Bretagne vivante.

« C’est un petit oiseau robuste dans le sens où il vit 12-15 ans en moyenne et va pondre 60 œufs en dix ans. 20 % des pontes arrivent à l’éclosion et un poussin qui éclôt a toutes les chances de parvenir à l’âge adulte. »
Des dispositifs à respecter
Pour y parvenir, le respect de certaines règles par les usagers de ces sites protégés est primordial, pendant la période de reproduction, d’avril à septembre.
Plage de Kerbinigou, à Tréogat, zone de protection de biotope par arrêté préfectoral(1) un dispositif de « cage » est installé sur les couvées repérées, le grillage permettant aux parents d’entrer et de sortir librement du nid. Des pancartes et un périmètre de protection, matérialisé par une corde, invitent les promeneurs à se tenir à distance et à éviter au maximum de marcher sur le cordon de galets situé en haut de la plage. L’éclosion des premiers œufs est prévue la semaine prochaine après une période d’incubation de 27 jours.
« Les poussins sont nidifuges. Dès l’éclosion, ils partent et le nid n’existe plus, explique David Hémery. La femelle peut faire une nouvelle couvée, pas forcément avec le même partenaire, ni sur le même site. »
(1) Sur une bande de 3 km, correspondant au haut de la plage et allant du droit de l’étang de Kergalan, à Plovan, à l’ancienne brèche de l’étang de Trunvel, à Tréogat, les chiens tenus en laisse ou non sont interdits du 1er juin au 1er septembre (jusqu’au 31 mai, autorisés en laisse) ; interdiction de la pratique de l’équitation et du cyclisme, de circulation de véhicules à moteur, de survol (y compris drones à moins de 300 m).

Photo à la une : le gravelot à collier interrompu niche sur le haut des plages – Copyright Thierry Creux

La Redadeg fait étape à Penmarc’h ce lundi 23 mai ! Pour célébrer cet événement, la ville de Penmarc’h et la commission extra municipale de la langue bretonne organisent un Fest Noz au Vieux Phare.

La Redadeg est une course de relais au profit de la langue bretonne qui se veut solidaire, festive et populaire, sans compétition, ouverte à tous. Toutes les générations courent ensemble. L’enjeu est de transporter un message en breton à travers la Bretagne, sans s’arrêter. Le départ sera lancé à Vitré en Ille-et-Vilaine ce vendredi 20 mai avec une arrivée prévue à Vannes le samedi 28 mai 2022. 291 communes bretonnes seront ainsi traversées.

Pour Penmarc’h, le passage de témoin se fera avec la commune du Guilvinec au niveau de la rue Hent Maner ar Ster ce lundi 23 mai vers 20h45. Les participants prendront la direction du bourg de Penmarc’h vers Saint-Pierre pour rejoindre Pors Carn. Pour encourager les participants, la municipalité et la commission extra-municipale de la langue bretonne organisent un Fest Noz de 20h à 22h au Vieux Phare de Penmarc’h qui sera animé par les sonneurs bigoudens Bernez Breton et Yannick Péron, et au chant par le duo Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière.

Les organisateurs de la Redadeg proposent aux collectivités, entreprises, commerçants, artisans, particuliers… d’acheter des kilomètres. Les bénéfices sont ensuite redistribués à des projets qui favorisent l’usage de la langue bretonne au quotidien dans la vie sociale et familiale. La mairie de Penmarc’h participe à hauteur de 3 kilomètres, ce sont 1 050 euros qui seront reversés. Retrouvez tous les détails de l’événement sur le site internet : https://www.ar-redadeg.bzh/fr

Brezhoneg er Vro Vigoudenn, assemblée générale le 28 mai

L’association er Vro Vigoudenn organise son assemblée générale le samedi 28 mai de 10h à 12h30, à la salle Louis Cariou à Plonéour Lanvern (parking de la halle Raphalen). Les personnes qui souhaitent promouvoir le breton sont invitées à participer à cette rencontre.

Photo à la une : les membres de la commission extra-municipale de la langue bretonne

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Tiffanie Train, conseillère numérique pour la CCPBS

Des ateliers numériques sont organisés à la médiathèque de Kérity pour apprendre à utiliser les smartphones et les tablettes. Ils sont gratuits et ouverts à tous. Il sont animés par Tiffanie Train, conseillère numérique France Service pour la CCPBS (Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud).

Les premiers ateliers ont débuté le mercredi 20 avril dernier, les participants s’engagent sur six séances de 2 heures par semaine. Un programme a été établi tout en tenant compte des spécificités et des attentes des usagers. L’idée est de se familiariser avec les outils numériques pour une utilisation quotidienne et de gagner en autonomie. Les thématiques proposés concernent la prise en main du matériel, l’aide dans les démarches administratives, la messagerie, les photos, l’installation d’une application… Tiffanie adapte son programme selon les demandes. Ces ateliers s’adressent à tous les publics, sans conditions particulières, il est demandé de venir avec son matériel.

Les prochaines sessions débuteront courant juin, les inscriptions sont ouvertes dès à présent au 06 75 05 61 45 et par mail : tiffanie.train@conseiller-numerique.fr

 “L’utilisation des outils numériques est devenue une nécessité dans les usages du quotidien” nous explique une personnes inscrite aux ateliers.

Des permanences, les mardis au CCAS à Saint-Guénolé

Tiffanie Train organise également des permanences individuelles et personnalisées sur rendez-vous, tous les mardis après-midi au CCAS à Saint-Guénolé. Ces ateliers sont ouverts à tous.

D’autres permanences sont programmées dans plusieurs communes du Pays Bigouden Sud pour accompagner les habitants qui le souhaitent vers l’autonomie numérique.

Photo à la une : atelier numérique à la médiathèque de Kérity.

Tiffanie Train à la CCPBS
06 75 05 61 45
tiffanie.train@conseiller-numerique.fr

Dans le cadre d’une réflexion commune sur l’accompagnement à la scolarité, le service enfance jeunesse, les élus municipaux en partenariat avec l’amicale laïque de Penmarc’h ont organisé une rencontre avec Gérard Chauveau, chercheur pendant 25 ans à l’Institut Nationale de la Recherche Pédagogique en sciences de l’éducation, en linguistique, en psychologie de l’enfant. À cette occasion, ils ont invité les enseignants des trois écoles penmarc’haises, le Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) et le dispositif Coup de Pouce.

Cette rencontre a fait l’objet de plusieurs questionnements autour de l’accompagnement à la scolarité, le rôle de l’école et l’implication des parents dans les différents apprentissages des enfants… Gérard Chauveau a présenté le dispositif Coup de pouce dont il est à l’origine. Il concerne les enfants scolarisés en CP qui rencontrent des difficultés dans les apprentissages et permet de les accompagner. Ce dispositif est mis en place en partenariat avec les collectivités, l’Éducation Nationale et l’Association Coup de Pouce.

Le 6 mai dernier, Gérard Chauveau a animé une conférence tout public à la maison pour tous de Penmarc’h, une trentaine de personnes ont participé à cette rencontre.

Photo à la une : conférence tout public qui s’est tenue le 6 mai 2022

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Les inscriptions aux activités et aux camps, organisés cet été par l’accueil de loisirs de Penmarc’h, débutent ce lundi 16 mai et jusqu’au jeudi 19 mai 2022. Sont concernés les enfants de Penmarc’h et ceux des autres communes qui fréquentent la structure les mercredis à l’année et / ou l’une des écoles de la commune ou dont les parents travaillent à Penmarc’h.

Du lundi 30 mai au jeudi 2 juin, pour les enfants des communes extérieures et pour ceux dont les parents ont une résidence secondaire à Penmarc’h.

Inscriptions par mail à l’adresse alsh@penmarch.fr

Accueil de loisirs
Rue des écoles 29760 Penmarc’h
02 98 58 76 93
alsh@penmarch.fr