Face aux enjeux climatiques, la ville de Penmarc’h, avec le soutien de l’ONF (Office national des forêts), expérimente l’adaptation de quinze essences d’arbres sur une parcelle de deux hectares, route de Kerigou à un kilomètre de la mer. Il s’agit d’une opération lancée par le Département en octobre 2021 dans le cadre de son plan arbre, l’objectif est de planter 500 000 arbres sur 10 ans dans le Finistère.

Cette expérimentation consiste à observer l’adaptation des différentes essences dans un contexte de forêt littorale et leur résistance face au changement climatique. Quinze essences ont été sélectionnées, déjà présentes localement en Bretagne, mais aussi originaires du bassin Méditerranéen : chênes (sessile, pédonculé, vert, liège, pubescent), pins (maritime, pignon, cyprès de Lambert), etc. D’autres variétés ont été choisies pour diversifier le boisement et favoriser la biodiversité (pollinisateurs et fruitiers) : tilleul, pommier sauvage, érable champêtre, etc. « Plusieurs variétés sont habituées à des conditions climatiques différentes, l’idée est de les observer et de mieux comprendre leur adaptabilité dans ce contexte littoral » explique Paul Sansot de l’Unité territoriale Morbihan et Finistère Sud pour l’ONF.

En février 2024, soixante-dix-huit élèves des trois écoles de la ville et les agents municipaux des espaces verts ont participé à la plantation des 3.204 arbres à Kerigou. Une façon ludique de sensibiliser les plus jeunes aux enjeux environnementaux. La pépinière Million avait fourni les plants et l’entreprise Bellocq Paysages avait supervisé de la plantation.

Un premier bilan satisfaisant

Le 26 novembre, soit neuf mois après la plantation, un comité scientifique s’est réuni à Penmarc’h. Plusieurs membres du Département se sont joints à eux pour constater les premiers résultats des plantations. La municipalité était contente d’accueillir Nicolas Duverger, directeur du CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) ; Paul Sansot, responsable d’unité territoriale à l’ONF ; Alain Thomas, vice-président de Bretagne Vivante ; Lucie Vincent, chargée de mission Plan 500 000 arbres au Conseil départemental du Finistère ; Marc Pasqualini, président du comité scientifique Plan arbres et élu à la commune du Faou ; Vincent Colasse, chargé d’études au CBNB et Loïc Varet, technicien Plan arbres pour les agriculteurs au Comité départemental du Finistère 29.

« Le taux de reprise est très concluant, 88% des plants se sont bien enracinés dès la première année » explique Paul Sansot. L’emplacement et la configuration du terrain sont propices. « La municipalité envisage d’étendre cette expérimentation sur une autre parcelle dans les mois à venir » commente Gilles Mercier, conseiller délégué municipal à l’environnement.

*Le comité scientifique est composé de sept membres du Département, de Bretagne Vivante, du CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement), du CBNB (Conservatoire botanique national de Brest) et de l’ONF.

Photo à la une : le comité scientifique et les élus dressent un premier bilan de la plantation d’arbres à Kerigou.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

En lien avec le Département du Finistère et la Caf (Caisse d’allocations familiales), les deux communautés de communes du Pays bigouden (CCPBS et CCHPB) s’associent pour favoriser l’accès au logement à des jeunes actifs sur le territoire. Avec l’association Ailes (association d’Iroise pour le logement, l’emploi et les solidarités) de Brest, elles expérimentent, pour une durée de trois ans, le dispositif Tiss’âges. Cette solution d’habitat partagé solidaire vise à créer du lien social et à favoriser l’entraide entre les générations. On estime que dans le Pays bigouden, 40 % de la population a plus de 60 ans et près de 4 000 logements ont été identifiés comme étant occupés par une personne seule de plus de 65 ans.

De la cohabitation intergénérationnelle à l’hébergement temporaire

Le dispositif vise à toucher plusieurs publics. La cohabitation intergénérationnelle solidaire offre la possibilité aux personnes de 60 ans et plus, propriétaires ou locataires, d’accueillir un ou plusieurs jeunes de moins de 30 ans en échange d’une contrepartie financière modeste. Le jeune s’engage à effectuer de menus services ou à partager des moments de convivialité avec la personne qui l’héberge. Deux formules, solidaire (60 euros par mois) ou conviviale (150 euros par mois) sont ainsi proposées. L’hébergement temporaire chez l’habitant, un dispositif plus flexible est quant à lui ouvert à toute personne, sans critère d’âge, disposant d’une chambre pour un jeune de 15 à 30 ans (CDD, apprentis, saisonniers, étudiants) à proximité de lieux de travail, de stage ou de formation. La chambre est louée à la nuitée, avec un prix limité à 17 euros, ou au mois, la mensualité ne pouvant excéder 270 euros en période hivernale.

Pour plus d’informations, contact : 02 98 44 45 18 ou tissages@ailes29.org

Téléchargez le dépliant en cliquant ici.

Désormais tous les habitants et/ou travailleurs du Pays bigouden, du Cap-Sizun et de Douarnenez peuvent prétendre à des offres avantageuses de covoiturage dans le cadre des trajets domiciles-travail. Les conducteurs sont défrayés 2 euros le trajet et les passagers les payent seulement 0,50 euro.

Réduire ses frais de transport et son empreinte carbone, c’est une possibilité qu’offre le « court-voiturage » (entendez par là des trajets de moins de 80 kilomètres) dans le cadre des allers-retours domicile-travail. Le syndicat intercommunautaire Ouest-Cornouaille aménagement (ou Sioca, qui regroupe les collectivités du pays bigouden, du Cap-Sizun et de Douarnenez) propose désormais une offre attractive de co-voiturage. « C’est un challenge, mais que ce soit pour ceux qui ont des difficultés de pouvoir d’achat, pour les entreprises qui peinent à recruter ou pour l’environnement, on espère que ce sera une bonne idée », lance Philippe Ronarc’h, élu du Sioca et maire de Pouldreuzic.

Trajets à petit frais

Concrètement ça donne quoi ? On s’inscrit sur l’application Karos. Si l’on est conducteur, on est défrayé de 2 euros par trajet (plus 0,10 euro par kilomètre à partir de 30 km), si on est passager, le trajet ne coûte que 0,50 euro (et 0,10 par kilomètres pour des trajets de 31 à 80 kilomètres), le reste étant pris en charge par subvention. « Nous proposons plusieurs options via notre application, notamment du covoiturage entre femmes, ou du covoiturage avec des personnes que l’on connaît », explique Mario Le Bras, salarié de Karos. L’entreprise assure également une « garantie retour » : en cas d’absence du covoitureur pour le trajet retour, le passager est pris en charge par un taxi. « Notre algorithme permet de trouver le meilleur point de rendez-vous et le meilleur covoitureur en fonction de la demande renseignée dans l’application », poursuit Mario Le Bras.

Ouvert dans les communes extérieures

À noter, si vous habitez sur le territoire du Sioca mais que vous travaillez en dehors de ce dernier, vos déplacements peuvent tout de même être pris en charge, dans la limite des 80 kilomètres. De même, si vous habitez en dehors du périmètre, mais que vous travaillez sur l’une des communes du Sioca, vous pouvez également prétendre à ces avantages.

62 000 euros

« Le coût total de cette opération est de 62 000 euros, dont 50 % sont financé par le fond vert de l’État », explique Philippe Ronarc’h. Un bilan de l’expérimentation sera fait dans un an, pour évaluer l’opportunité de la poursuite. Les élus du territoire espèrent pouvoir compter « sur les entreprises pour promouvoir ce service ».

Article paru dans le OUEST-FRANCE du 09 octobre 2024.

Photo à la une : Les élus des collectivités du Pays bigouden, du Cap-Sizun et de Douarnenez ont choisi l’application Karos pour proposer une offre de co-voiturage à moindre coût. | OUEST-FRANCE

Café-théâtre parisien Ma famille en or
Dimanche 17 novembre à 17h00
Salle Cap Caval à Penmarc’h

La nouvelle comédie de Joseph Gallet (Dîner de Famille) et d’Elodie Wallace (Le mariage nuit gravement à la santé).

La famille Demasure a gagné le gros lot : un mystérieux milliardaire argentin leur lègue sa fortune et ils doivent se rendre en Amérique du sud pour toucher l’héritage. Mais il y a une condition : ils doivent tous être présents devant le notaire pour signer les papiers et récupérer l’argent qui va changer leur vie. Petit bémol, Ariane, la sœur, ne veut plus entendre parler d’eux. Elle est partie faire le tour du monde depuis trois mois et personne ne sait où elle est ! Prêts à tout pour toucher leur argent, ils vont se lancer à sa recherche pour tenter de la retrouver au gré des indices qu’elle a semés sur sa route. Ce road trip imprévu et chaotique aux quatre coins du globe sera l’occasion pour eux de régler leurs comptes, déterrer les secrets et découvrir les raisons qui ont poussées cet inconnu à leur léguer sa fortune.

Infos pratiques

• Dimanche 17 novembre 2024 à 17h00
• Tarifs : 22/18 euros – Assis, placement libre – Durée : 1h20
• Billetterie sans commission en cliquant ici – Mairie de Penmarc’h : 02 98 58 60 19 et sur place à la salle 30 mn avant la représentation

Jean-Jacques Vanier – À la recherche de la recherche
Vendredi 08 novembre à 20h30
Salle Cap Caval – Penmarc’h

Ma mère ne venait pas m’embrasser dans mon lit quand… Ma mère ne venait pas m’embrasser… Ma mère ne venait pas… etc., etc.
7 tomes, 4 mille pages, 143 mille lignes de : « Ma mère ne venait pas m’embrasser dans mon lit quand j’étais petit. » Voilà, selon mes sources, ce qu’aurait été le projet initial de : À la recherche du temps perdu.
Ceux qui ont eu des lignes à copier pendant leur scolarité réalisent que 143.000, ça fait beaucoup de lignes. Quand j’étais petit, j’avais eu mille fois : « Je ne dois soulever les jupes des filles dans la cour de récréation. » Que le Grand Proust me croque, ça aussi c’est beaucoup de lignes et de temps perdu. Et c’est beaucoup de feuilles de papier aussi.

À la recherche de la recherche. Un “hommage” aux amoureux et aux victimes de Proust. Un “hommage” drolatique à nos maîtres d’école, à nos profs de maths et aux chauffeurs de bus ou chauffeuses d’ailleurs de bus. Un “hommage” à ma mémé et aux jeux des mille francs. Encore un “hommage” qui tournera en règlement de compte, aux mamans de Marcel Proust et de Gaston Gallimard. Et surtout une porte grande ouverte sur “l’Édifice immense du souvenir”. Ceux de Marcel, les miens, les vôtres.

À la recherche de la recherche. Une lecture-spectacle pour salons (mondains ou pas), pour jardins, bords de rivière, cour d’école, … pour Théâtre et pour amphithéâtre aussi.

À la recherche de la recherche. Présentée en avant-première au festival d’Avignon 2023, cette Lecture-Spectacle a connu un tel succès qu’on ne peut que lui prédire un formidable avenir. À suivre…

Commentaires

“C’est parti pour 75 minutes d’éclat, de splendeur et de rire…” Plus que vous recommander ce spectacle, je vous le souhaite. Lmv : VIVANT MAG.

“Pour l’inconditionnel de Jean-Jacques Vanier que je suis, je pourrais manquer d’objectivité pour vous dire que j’ai trouvé son dernier Opus “À LA RECHERCHE DE LA RECHERCHE” absolument EXTRAORDINAIRE…Vous n’avez qu’à vérifier si j’exagère.” Jean-Philippe Daguerre. Auteur Metteur en scène (Avignon 2023).

Infos pratiques

• Vendredi 08 novembre 2024 à 20h30
• Tarifs : 18/15 euros
• Nouveauté billetterie sans commission en cliquant ici – Mairie de Penmarc’h : 02 98 58 60 19 et sur place à la salle 30 mn avant la représentation

Pendant les vacances d’automne, les enfants ont participé à des rencontres intercentres sur les thèmes des olympiades au stade municipal Jos Péron à Penmarc’h, à un spectacle de contes à la salle Croas Malo à Treffiagat, à une séance de cinéma avec les enfants de Combrit, etc. Une grande boum déguisée à la salle Cap Caval a clôturé ces vacances. Animée par un DJ, elle a rassemblé une centaine d’enfants du Pays Bigouden.

Ces activités ont pour but de créer des liens entre les enfants et animateurs des autres centres de loisirs, de partager des moment festifs et conviviaux.

L’ALSH est une structure municipale ouverte à l’année pour les enfants âgés de 3 à 12 ans. Un programme est établi en fonction des tranches d’âge et respecte le rythme des enfants. Contact : Rue des écoles à Kérity – 02 98 58 76 93 – alsh@penmarch.fr