Cette année, le feu d’artifice et les jeux auront lieu à Saint-Pierre. Dès ce jeudi 13 juillet et à partir de 19h, les sapeurs-pompiers du groupement Cap Caval lancent les festivités avec un repas (cochon grillé) et le bal populaire animé par le groupe Trio sélectif, suivi DJ Tone Broker.

Le vendredi 14 juillet, les traditionnels jeux se tiendront cette année à Saint-Pierre, à proximité du site des phares. Hormis, le tournoi de pétanque qui est prévu sur le parking de la chapelle de la Joie. La municipalité propose des défis ouverts à tous avec de nombreux lots à gagner : paniers garnis achetés chez les commerçants penmarc’hais, des places de cinéma, sorties en kayak ou en paddle, entrées au phare d’Eckmühl. Au programme : concours de belote, galoche, pétanque, courses de vitesse, etc. pour les plus jeunes : remplissage de bouteilles, pêche à la ligne, course en sac, etc. (Le programme peut être modifié selon les conditions météorologiques).

Depuis plus de trente ans, la ville de Penmarc’h met un point d’honneur à organiser les jeux du 14 juillet, dans un quartier différent chaque année. Ces animations attirent les habitants de la commune et du territoire, ainsi que les estivants. “Ces jeux remportent toujours un vif succès, ils sont l’occasion pour les habitants et les estivants de se rencontrer, de passer un moment convivial” commente Fabienne Le Gars, adjointe référente aux solidarités. “C’est une journée intergénérationnelle au cours de laquelle les plus jeunes côtoient les aînés”.

En pratique. À Saint-Pierre : feu d’artifice le jeudi 13 juillet, cérémonie patriotique (au bourg) et jeux le vendredi 14 juillet.

Photo à la une : feu d’artifice à Saint-Pierre – Crédit photo : Liz Bourdon

Téléchargez le programme des jeux en cliquant ici.

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Pierre-Jean Berrou, historien du Pays Bigouden, est décédé le 08  juillet à l’âge de 93 ans.

En 2019, la ville de Penmarc’h a réalisé quatre panneaux retraçant l’histoire des Fusillés de Poulguen. L”exposition permanente est visible au niveau du monument des Fusillés. Pierre-Jean Berrou avait participé à ce travail de mémoire. Nous lui rendons hommage.

Article paru dans le Ouest France, le 09 juillet. « Tous les amoureux de l’histoire et du patrimoine du Pays bigouden sont attristés », confie Serge Duigou, qui avait publié nombre de ses articles dans la revue Cap Caval. Historien du Pays bigouden, Pierre-Jean Berrou est décédé ce week-end à l’âge de 93 ans.

Fils et petit-fils de marin-pêcheur, il était né le 04 avril 1930 au Guilvinec. Il est toujours resté fidèle à cet ancrage dans le monde maritime. « Lui-même même avait été mousse dans sa jeunesse, ce qui lui valait une retraite de l’Enim », se rappelle son ami Pierre Raguénès.

D’abord instituteur puis professeur de collège, Pierre-Jean Berrou avait entamé des études universitaires sur le tard. Étudiant à l’université de Brest, il passe l’agrégation de géographie en 1972. Dans un premier temps, ses recherches portent sur la géomorphologie du littoral breton. « Il avait une extraordinaire connaissance de l’évolution du trait de côte », souligne Serge Duigou.

Des articles sur la pêche au Guilvinec

Parallèlement, Pierre-Jean Berrou s’intéresse au passé le plus reculé du Pays bigouden. Il a participé à de nombreuses fouilles archéologiques avec le grand préhistorien Pierre-Roland Giot, dont il était le correspondant dans le Sud-Finistère. « C’était son principal collaborateur sur le terrain et aussi son chauffeur car Monsieur Giot, comme il l’appelait avec respect, n’avait pas le permis », se souvient Serge Duigou.

Pendant trente-cinq ans, les deux hommes ont sillonné ensemble la campagne bigoudène à la recherche de vestiges préhistoriques. Un article de Pierre-Jean Berrou, rédigé avec Pierre Gouletquer, portant sur la période du mésolithique de Plovan est paru dans le Bulletin de la Société préhistorique française en 1973.

Pierre-Jean Berrou a aussi consacré de nombreux articles à l’histoire du Guilvinec. Publiés dans le bulletin municipal, ils traitaient en particulier des origines de la population guilviniste, de l’évolution de la pêche et de la période de la Seconde Guerre mondiale, qui l’avait beaucoup marqué.

Avec Serge Duigou et Jakez Cornou, disparu l’an passé, Pierre-Jean Berrou a participé en 1983 au lancement de la revue Cap Caval. En 2002, il avait publié avec Serge Duigou, Jean-Michel Le Boulanger et Annick Fleitour une Histoire du Pays bigouden, aux éditions Palantines, qui a fait date.

Pendant longtemps, Pierre-Jean Berrou a servi de guide aux randonnées patrimoine de l’amicale laïque de Léchiagat-Treffiagat. Il laisse le souvenir d’un homme modeste, sympathique, ayant à cœur de partager ses connaissances.

Photo à la une : Pierre-Jean Berrou – Crédit : Ouest France

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Vigipolites recherche des observateurs des pollutions maritimes. Vous êtes pêcheur professionnel, plaisancier, etc. Vous êtes en première ligne pour constater des pollutions maritimes. Votre participation est pertinente, rejoignez le réseau !

Vigipolites est un syndicat mixte*, appelé plus communément Vigipol (pour Vigilance et Pollution). Il a été créé à la suite de la marée noire de l’Amoco Cadiz en 1978 au large de Ploudalmézeau dans le Finistère nord. Vigipol défend les collectivités littorales face aux risques issus du transport maritime et les aide à se préparer à gérer les pollutions. La ville de Penmarc’h adhère depuis plusieurs années à ce dispositif.

Les missions

Vigipol vise à contribuer à la prévention des pollutions, à la protection du littoral, à la préservation et à la conservation du milieu marin. Il défend ses intérêts propres, ceux des collectivités et établissements publics qui le composent et ceux des usagers de la mer et du littoral contre tout accident ou acte intentionnel dont les causes ou les conséquences affectent ou sont susceptibles d’affecter leurs intérêts.

Son domaine d’intervention s’étend aux pollutions et arrivées exceptionnelles de déchets, de quelque nature qu’elles soient, survenant en mer ou sur le littoral, issues du transport maritime, de tout autre activité maritime, industrielle ou portuaire, ou d’une catastrophe naturelle ou technologique.

Comment rejoindre Vigipolites ?

De par leurs activités, les pêcheurs professionnels, conchyliculteurs, agents de collectivités, gardes du littoral, les plaisanciers et autres acteurs du littoral sont en première ligne pour constater des pollutions maritimes à terre ou à proximité immédiate. Ce projet vise à constituer, structurer et animer un réseau d’observateurs dédié aux pollutions maritimes et arrivages à la côte afin d’avoir une vision globale du phénomène et de pouvoir prendre les mesures appropriées.

À votre tour, rejoignez le réseau Vigipolites en vous inscrivant sur le site internet : https://vigipol.org

Contact : 02 96 15 84 90 – pollution@vigipol.org

*Le syndicat mixte est une structure de coopération intercommunale.

Téléchargez le dépliant de présentation en cliquant ici.

Corentin Peoc’h et Gwenola Le Troadec

Corentin Péoc’h a reçu la médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, le dimanche 02 juillet en mairie. Figure incontournable de l’athlétisme bigouden et de la vie associative, Corentin Peoc’h est depuis toujours très investi dans le milieu associatif, il est plus particulièrement reconnu pour son dévouement aux activités sportives. Il est à l’initiative de la course La Torche – Pont-l’Abbé. En 2007, il lance le championnat international de la montée du phare d’Eckmühl, un événement majeur sur Penmarc’h et reconnu au-delà des frontières bretonnes.

Natif de Penmarc’h, il n’a jamais quitté son quartier. À l’âge de 10 ans, il crée une équipe de football à Cost ar Ster et rejoint les Cormorans Sportifs à 12 ans. En 1980, il entre au conseil d’administration du CAB (Club athlétique bigouden). Il s’y est mis sur le tard, dans les années 80, à 40 ans, pour accompagner son fils. Il prend sa licence d’athlète et devient entraîneur fédéral. Il restera au CAB jusqu’en 2022.

Pendant 20 ans, il se bat pour la création du stade Bigouden à Pont-l’Abbé qui sera inauguré en 2013 pour sa plus grande satisfaction. Il aime s’occuper des jeunes athlètes avec exigence et bienveillance. À 82 ans, sa passion pour le sport reste intacte. Il s’entraîne toujours 2 heures par semaine au stade municipal Jos Péron avec les pionnières du lancer de marteau féminin. Il a participé aux championnats de France des vétérans qui s’est tenu à Laval les 24 et 25 juin. Corentin Peoc’h s’est aussi investi dans la vie communale, il a été conseiller municipal de 2001 à 2014 sous le mandat de Jacqueline Lazard.

Ce dimanche 02 juillet, la maire Gwenola Le Troadec lui a remis la médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif. “Corentin, cette médaille n’est pas seulement l’emblème et la récompense d’un parcours exceptionnel, celui d’un homme qui a toujours lié l’engagement et le sport”. “Tu ne portes pas seulement la flamme des exploits sportifs, tu portes aussi la flamme des valeurs qui t’inspirent. Un tel parcours vient de ton humanité, de ta volonté de toujours mettre l’autre, ton voisin, ton ami,
ton compétiteur, au centre de tes actions et de ta vie.” La maire a conclu en disant “nous sommes fiers, cher Corentin d’être avec toi, à tes cotés aujourd’hui pour te remettre cette médaille d’or de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif.”.

Chaque année, quatre de ces médailles d’or sont décernées dans le Finistère. « La seule reconnaissance de l’État vis-à-vis de ses bénévoles », précise Micheline Saffre, représentante de la Fédération Française des médaillés.

Téléchargez le discours de Gwenola Le Troadec en cliquant ici.

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Le 1^er juillet, les élus et les responsables des services municipaux ont accueilli 59 saisonniers. Ils sont pour la plupart des étudiants qui habitent Penmarc’h. La parité est respectée avec autant de femmes que d’hommes.

Des recrutements nécessaires

En période estivale, la population de 5 400 habitants dépasse les 17 000 au plus fort de la saison. Ces embauches sont nécessaires au bon fonctionnement de l’ensemble des services. La ville se mobilise pour proposer des prestations de proximité et de qualité aux habitants, et pour accueillir les estivants dans les meilleures conditions. Ces saisonniers travaillent dans les structures enfance-jeunesse et de loisirs, aux services techniques, etc.

Des équipements municipaux multiples

La ville de Penmarc’h est l’une des rares communes du Pays Bigouden à avoir des services diversifiés : accueil de loisirs, espace jeunes, camping, centre nautique, cinéma, gestion du site des phares, domaine portuaire. Les structures sont bien fréquentées, la qualité des services est très appréciée. À titre d’exemples, en juillet août, l’ALSH accueille en moyenne une centaine d’enfants par jour. 24 saisonniers sont recrutés pour compléter l’équipe. Pour les structures touristiques et de loisirs, le phare d’Eckmühl enregistre plus de 50 000 entrées payantes chaque année. Le camping Toul ar Ster comptabilise plus de 25 000 nuitées, les demandes au centre nautique sont en constante évolution. Pour satisfaire toutes les attentes, la mairie recrute des agents d’accueil, des moniteurs de voile, etc. Nouveauté cette année, une animatrice proposera des visites du patrimoine pendant l’été.

Pour le bien être des habitants et des estivants

La propreté des espaces publics et des plages fait partie des priorités. En 2021, la collectivité a fait l’acquisition d’un Glutton, un aspirateur pour collecter les déchets urbains. Littoral, en période estivale, les 14 kilomètres de linéaire côtier sont bien fréquentés. Ils font l’objet d’une attention particulière.
8 saisonniers sont recrutés aux services techniques, plusieurs d’entre eux assurent et veillent à la salubrité des lieux. Une attention particulière est accordée aux sanitaires publics qui sont nettoyés plusieurs fois par jour.

Des recrutements dès le mois de mars

Pour recruter ses saisonniers, la ville de Penmarc’h participe au forum de l’emploi organisé en mars à la halle Raphalen à Plonéour Lanvern. L’attractivité et la diversité des offres, et le littoral attirent chaque année de nombreux candidats. Les offres d’emploi et un formulaire sont diffusés sur les réseaux municipaux.

Ces saisonniers sont au contact des habitants et des vacanciers. Ils sont les ambassadeurs penmarc’hais pendant l’été.

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Le 03 juillet à midi, la maire Gwenola Le Troadec a appelé les habitants à se rassembler devant la mairie suite aux émeutes liées à la mort de Nahel, et aux actes de violence envers le maire de l’Haÿ-les-Roses, le saccage des bâtiments publics et des commerces. Les penmarc’hais était nombreux et la maire s’est adressée à eux : “J’affirme devant vous la condamnation des actes de violence qui entravent notre paix civile. J’affirme notre soutien aux élus menacés en particulier à Vincent Jeanbrun, maire de l’Haÿ-les-Roses et à sa famille, victimes d’une attaque infâme. La mort de ce jeune homme, Nahel, tué par balle par un policier ne justifie pas la violence des émeutes. On ne peut pas se rendre justice en brûlant des services publics ou en attaquant des élus de la République. On ne rend jamais justice en s’attaquant à nos services publics et aux biens des habitants, premières victimes de ces dégradations. Les symboles de la République ont été attaqués par les émeutiers : les services de police, mairies, écoles, bibliothèques, transports en commun, bus de santé, etc. Dans certaines villes et quartiers, tout est à reconstruire. Cette violence n’a pas de place dans notre République. Quel dramatique échec du vivre ensemble, et quel inquiétant échec de la République. Attaquer un élu, c’est attaquer la République. Nous, élus de la République et sympathisants, nous devons nous mobiliser autour de nos valeurs : respect, solidarité, ouverture et tolérance pour recréer du lien, de la culture et du partage partout pour apaiser et retrouver du sens au vivre ensemble.”

“Nous vous remercions d’être si nombreux. Votre présence nous touche et nous donne du courage. Ensemble nous servons et défendons la République”.

Légendes photo : Gwenola Le Troadec s’est adressée aux habitants sur le parvis de la mairie

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Une borne de dons a été installée dans le phare d’Eckmühl, au niveau des entrées, pour collecter des fonds afin de restaurer le Vieux Phare.

Depuis juillet 2021, une campagne de souscription pour la restauration du Vieux Phare a été lancée par la municipalité et la Fondation du patrimoine Bretagne qui s’associent pour ce projet ambitieux. À la date du 09 août 2023, 12 240 euros ont été collectés, l’objectif à atteindre est de 100 000 euros.

Fierté des bigoudens, le Vieux Phare est notre trésor patrimonial. En faisant un don, vous contribuez à sa préservation. La Région Bretagne accompagne les acteurs locaux dans leurs projets patrimoniaux en installant des bornes de collecte. 1, 2, 10 euros… chaque don compte et permettra la restauration de l’édifice.

Trois possibilités pour participer à la restauration du Vieux Phare :

• le bulletin de don en cliquant ici
• le site internet : www.fondation-patrimoine.org/77614
• ou la borne installée dans le phare d’Eckmühl, au niveau des entrées

Un projet ambitieux

L’ancien phare de 1835 situé à quelques encablures du Phare d’Eckmühl (1897) a été rénové entre 1991 et 1994 pour devenir un espace muséographique. Depuis 1995, des expositions d’art visuel sont présentées. Chaque année, il accueille entre 10 et 15 000 visiteurs.

Considérant l’urgence de la situation sanitaire, des travaux d’étanchéité sont actuellement en cours de réalisation. Par ailleurs, la ville de Penmarc’h a pour projet ambitieux de réhabiliter la lanterne. Ces travaux permettront aux visiteurs d’accéder au sommet du phare ce qui est aujourd’hui impossible. Saint-Pierre deviendra ainsi un site exceptionnel qui proposera aux visiteurs de monter au sommet de deux phares de génération différente.

Une seconde phase de travaux concernera la rénovation des salles d’exposition et la création d’une nouvelle scénographie pour l’exposition permanente du rez-de-chaussée consacrée aux phares. Le coût de la première tranche est estimé à environ 1 185 355 € HT. Des subventions ont été sollicitées et obtenues à près de 80% du montant total auprès de la DRAC Bretagne, de l’État via la DSIL, de la Région, et du département.

Le Vieux Phare, en quelques chiffres

1835 : mise en service du phare
1897 : dernier allumage du Vieux Phare, laissant place au Phare d’Eckmühl dès le 17 octobre 1897
2011 : classement au titre des Monuments historiques
2021 : lancement de l’appel aux dons