La municipalité a présenté ses vœux à la population le vendredi 12 janvier à la salle Cap Caval. L’avenir de la pêche bigoudène a fait l’objet de toutes les attentions. La maire Gwenola Le Troadec et le premier adjoint Jean-Paul Stanzel ont également parlé de leurs souhaits et de leurs engagements, ils ont annoncé les projets pour 2024.

Plus de 500 personnes étaient réunies parmi les élus du Pays bigouden ; les représentants des pompiers, de la gendarmerie, des associations, de la SNSM ; du Comité départemental des pêches ; les nouveaux élus du conseil municipal des jeunes et les habitants.

Trois souhaits, trois actions

L’avenir de la pêche bigoudène. La maire a affirmé son soutien à l’ensemble de la filière pêche, elle a lancé un cri d’alarme : “Nous vivons un changement de modèle : les suites du Brexit, du plan de casse avec 22 hauturiers détruits sur le seul quartier maritime du Guilvinec, la diminution des apports (-30%), les questions sur la gestion des ports et leur équilibre financier, auxquels s’ajoutent la baisse des quotas, l’interdiction de pêche d’un mois et la fin de l’aide au gazole pour les bateaux d’ici quelques mois”. “La pêche est notre ADN, ce sont près de 2 000 emplois, des hommes et des femmes qui vont vivre le territoire”. “Laissons une place aux pêcheurs, laissons-leur des zones de pêche : ils sont les artisans de notre souveraineté alimentaire”.

Le changement climatique. La maire a rappelé ses préoccupations concernant le changement climatique. Elle a affirmé que les expérimentations de protection dunaire au Ster se poursuivront. D’autres projets sont en cours : 3 200 arbres seront plantés d’ici la fin janvier à Kerigou dans le quartier de Poulguen, un observatoire à oiseaux a été installé au Ster afin de sensibiliser le public à la protection des marais, des panneaux photovoltaïques et des récupérateurs d’eau de pluie seront installés au niveau des bâtiments publics .

Les solidarités. La maire a évoqué les engagements du CCAS, ainsi que la reconduction du partenariat de l’EHPAD de Menez Kergoff avec l’Hospitalité de Saint-Thomas de Villeneuve.

Finances, logements, chantiers et investissements

Jean-Paul Stanzel, premier adjoint référent aux finances et à l’économie locale, a fait un point sur les finances municipales, les projets de logement, les chantiers et les investissements en cours et à venir.

Finances. “Les finances sont saines, mais les contraintes restent fortes avec des surcoûts énergétiques, des économies de fonctionnement s’imposent.”

Habitat. La ville de Penmarc’h compte 60% de résidences principales. La municipalité a pour projet de proposer de nouveaux lotissements “une politique volontariste pour produire des logements à des prix abordables en location ou en accession pour les résidences principales”. Le lotissement de Kerontec devrait sortir de terre en 2024. Deux autres projets seront à présenter aux habitants en réunion publique.

Chantiers et investissements. Jean-Paul Stanzel a évoqué les projets avec la requalification du bourg. La déconstruction de la maison, située à l’angle des feux tricolores, marque le lancement des travaux. Puis vient Kériy, le projet le plus important de la mandature. Une réflexion globale de réaménagement est en cours. Une réunion publique a été présentée en décembre dernier à la salle Cap Caval. Le premier adjoint a parlé de l’étude de réfection des brises lames de Kérity et Saint-Pierre. Il a évoqué les chantiers liés aux mobilités douces, à l’éclairage public, l’entretien de la voirie, la sécurité des déplacements, etc. Il a conclu son allocution en évoquant les travaux de réhabilitation réalisés actuellement au Vieux Phare.

En conclusion, la maire a salué l’engagement des 80 associations penmarc’haises. Elle a rappelé les dates du recensement de la population qui aura lieu du 18 janvier au 17 février 2024.

La présentation s’est clôturée autour d’un moment de convivialité.

Photo à la une : la maire et les élus, le conseil municipal des jeunes

Du 18 janvier au 17 février, tous les penmarc’hais seront recensés. C’est un devoir citoyen, le recensement permet de déterminer le nombre d’habitants et leurs caractéristiques, d’identifier les besoins en termes d’équipements publics collectifs. Il est réalisé tous les cinq ans pour les communes de moins de 10 000 habitants.
« C’est une mission importante, le recensement est déterminant pour la suite de la vie de la commune. Les agents recenseurs sont les ambassadeurs de la commune et de son avenir » explique la maire Gwenola Le Troadec.
Quatorze agents recenseurs ont suivi une formation avec Ghislaine Lemperière de l’Insee. Fabienne Le Gars et Denis Stéphan sont les élus référents, Patricia Le Gall est l’agente responsable des services à la population.

Un recensement en ligne et des permanences en mairie

Les habitants recevront un courrier dans leur boîte aux lettres puis un agent recenseur leur remettra une notice d’information soit en main propre soit dans leur boîte aux lettres. Se faire recenser en ligne est plus simple et plus rapide, rendez-vous sur le site internet : le-recensement-et-moi.fr. Pour celles et ceux qui n’ont pas Internet ou qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques, des permanences seront assurées à la mairie les mardis matin : 23 et 30 janvier, 06 et 13 février. Dans ce cas, munissez-vous des codes d’accès fournis par l’agent recenseur. Si vous n’avez pas reçu cette notice d’ici le 23 janvier, contactez la mairie au 02 98 58 60 19 ou sur recensement@penmarch.fr

Pour information, le recensement de la population n’a aucun rapport avec la déclaration des impôts.

Des résultats essentiels

Les résultats de ce recensement sont essentiels. Ils permettent de :
1/ Déterminer la participation de l’État au budget de notre commune : plus la commune est peuplée, plus cette dotation est importante. Répondre au recensement, c’est donc permettre à la commune de disposer des ressources financières nécessaires à son fonctionnement.
2/ Définir le nombre d’élus au conseil municipal, le mode de scrutin, …
3/ Identifier les besoins en termes d’équipements publics collectifs (transports, écoles, structures sportives, etc.), de commerces, de logements…

Pratique. Recensement du 18 janvier au 17 février. Pour en savoir plus : le-recensement-et-moi.fr

Le Vieux Phare fait l’objet actuellement d’une restauration ambitieuse, la municipalité prévoit de réhabiliter la lanterne. En 2025, l’édifice devrait être accessible jusqu’en haut de la tour. Ce qui constituera avec le phare d’Eckmühl un site unique en France, voire en Europe. Deux phares majestueux seront visibles jusqu’à leur sommet.

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Son histoire

Le Vieux Phare a fonctionné de 1835 à 1897, jusqu’à l’année de mise en service du phare d’Eckmühl. Les travaux ont duré quatre ans pour un coût de 110 000 francs or. Son feu a été allumé pour la première fois le 20 novembre 1835. Son jumeau se trouve à l’Île de Batz, construit en 1836. Le plan des phares de Penmarc’h et de l’Île de Batz a été conçu et dessiné par Jean-Sébastien Goury (1776-1853), ingénieur en chef de la commission des phares.
La tour, en maçonnerie de pierres de taille apparentes, est dressée sur un soubassement carré comportant 15 salles sur deux niveaux, entouré d’un mur d’enceinte. La lanterne a été démontée à partir de mai 1898. Après la dépose, la coupole a été remplacée par un simple dôme de protection en sapin du nord avec un toit recouvert de zinc.
Le Vieux Phare a ensuite servi d’amer, la face sud de son fût était peinte en blanc. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande y a installé une station radar. En déroute, elle tentera de dynamiter le sommet du phare. La tentative échoue, la structure est endommagée. Le Vieux Phare tombe ensuite peu à peu dans l’oubli et devient un entrepôt de matériaux.

Depuis une vingtaine d’années, l’édifice est devenu un centre de découverte maritime qui abrite depuis quelques années une scénographie sur l’histoire des phares et des expositions temporaires d’art contemporain. Le 22 novembre 2010, le Vieux Phare est classé au titre des Monuments historiques.

Des problèmes d’étanchéité

Dans les années 1990, la municipalité décide de restaurer le soubassement pour le transformer en espace muséographique, attirant chaque année entre 10 000 à 15 000 visiteurs. L’édifice est soumis aux rudes conditions climatiques ce qui a entraîné d’importants problèmes d’étanchéité. Il y avait urgence à intervenir. Le chantier, qui a débuté, se déroule en deux phases. La première tranche concerne l’étanchéité extérieure du phare, la remise en état du fût, ainsi que la réhabilitation de la lanterne. Une seconde phase de travaux concernera la rénovation des salles d’exposition et la création d’une nouvelle scénographie pour l’exposition permanente consacrée à l’histoire des phares. La fin des travaux est espérée pour mai-juin 2025.

Le projet 1 577 000 euros HT subventionné à hauteur de 80 %

La finalité du projet consiste à réhabiliter la lanterne. Le sommet sera ensuite ouvert au public, ce qui constituera une grande première. Le site de Saint-Pierre – composé de trois phares, avec Eckmühl et la tour de feu (fin XIVe – début XVe siècle) – deviendra unique en France, avec ces deux phares d’époques différentes. Subventionné à hauteur de 80 % par le ministère de la Culture (via la Drac Bretagne), l’État via la DSIL (dotation de soutien à l’investissement local), la Région Bretagne, le Département du Finistère et le Fim (fonds d’intervention maritime), le coût global du projet avoisine est de 1 577 000 euros HT. En parallèle, la municipalité et la Fondation du patrimoine Bretagne ont lancé une campagne de souscription. 16 000 euros ont été collectés. Chaque euros compte, toute personne peut y contribuer en faisant un don : www.fondation-patrimoine.org/77614 (possibilité de déduction fiscale pour les donateurs).

Le site des phares est notre trésor patrimonial, il est la fierté des bigoudens !

3 200 arbres seront plantés d’ici la fin janvier 2024 au niveau de la route de Kerigou dans le quartier de Poulguen, sur une parcelle de 2 hectares. Cette opération est lancée dans le cadre « le conseil départemental plante 500 000 arbres », elle est pilotée par l’ONF (Office national des forêts). Il s’agit d’une expérimentation pour observer l’adaptation des différentes essences au changement climatique. Les enfants des trois écoles de la commune participeront au chantier. Le coût est de 35 000 euros, subventionné à 80% par le Département.

Le département du Finistère est placé en vigilance orange pour pluie et inondation, jaune pour neige et verglas, aujourd’hui mardi 16/01/2024 et demain. Soyez vigilants et prudents !

Consultez le communiqué de la Préfecture du Finistère en cliquant ici.

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Informez-vous

• Auprès d’un opérateur météo : Météo France ou l’un de ses concurrents, bulletins de suivi, conséquences possibles, conseils de comportement en ligne sur le site internet gratuit de Météo-France meteofrance.com
• Consultation du répondeur gratuit de Météo France (bulletins dès le niveau orange) : 05 67 22 95 00.
• Sur les conditions de circulation sur http://www.bison-fute.gouv.fr/index.html, https://www.finistere.fr//Inforoute29
• Annuaire des marées : http://maree.info/88

L’opération de stérilisation des œufs de goélands argentés n’est pas renouvelée cette année.

Le goéland argenté est une espèce protégée, il fait partie du paysage urbain. Il y a encore quelques années, on constatait un nombre important de ces oiseaux sur le littoral. Dans certains quartiers, leur présence pouvait créer des nuisances.

Habituellement, la mairie sollicitait chaque année au printemps, une entreprise pour stériliser les œufs sur les toitures des habitations. Cette pratique, réalisée pendant la période de reproduction et autorisée sur dérogation par les services de la Préfecture, avait pour objectif de réguler le nombre de spécimens. Cependant, depuis quelques années, une forte diminution est constatée sur notre territoire.

En conséquence, la campagne de stérilisation n’est pas renouvelée en 2024. Cependant, afin d’éviter la nidification sur les toitures, d’autres solutions existent comme la mise en place de pics ou de filets. Pour rappel, il est important de sortir les poubelles dans des conteneurs fermés uniquement les jours de collecte, et de ne pas nourrir les oiseaux afin d’éviter la sédentarisation. La destruction ou l’enlèvement des nids ou des œufs reste interdit.

Les élus et agents municipaux de la ville de Penmarc’h vous souhaitent une belle année 2024. Ils vous invitent à la cérémonie des vœux qui se tiendra le vendredi 12/01 à 19h à la salle Cap Caval. Cette rencontre sera suivie par un moment de convivialité. Comptant sur votre présence.

Découvrez l’invitation en cliquant ici.

Le département du Finistère est placé en vigilance jaune pour neige, verglas et grand froid aujourd’hui mardi 09/01 et demain. Soyez vigilants et prudents !

Consultez le communiqué de la Préfecture du Finistère en cliquant ici.