La ville de Penmarc’h relance son concours des jardins. Les inscriptions sont ouvertes à tous les penmarc’hais jusqu’au 30 mai.

Un nouveau règlement

“Face aux défis environnementaux et écologiques, le règlement évolue avec de nouveaux critères” explique Gilles Mercier, conseiller délégué municipal. Plusieurs points seront observés comme l’environnement général, l’originalité, la qualité, l’utilisation de plantes locales et vivaces, le respect de l’environnement, l’intégration des plants ornementaux et nourriciers, la gestion des déchets verts, le compostage, la ressource en eau, etc. “Toutefois, le jury restera indulgent quant à la notation. L’idée est d’accompagner les habitants vers une transition plus verte et respectueuse de l’environnement.”

Comment y participer ?

Ce concours est ouvert à tous les penmarc’hais : particuliers, associations, commerces et entreprises. Chaque participant concoure pour l’une des six catégories : balcon. jardinet (- 300 m²), jardin (300 m² et +), potager, commerce et entreprise, hors concours (classement sans récompense).
Le jury, composé de quatre élus et d’un agent des espaces verts, visitera les jardins pendant la première quinzaine de juin. Les résultats seront révélés le samedi 06 juillet au cours d’une cérémonie officielle à la mairie. Les lauréats de chaque catégorie recevront un prix. 1er prix : 1 livre et 1 plant, 2ème prix : 1 plant, 3ème prix : des graines. Un pot de miel de 125 g « Production de Penmarc’h » sera offert à chacun. Le formulaire d’inscription est à télécharger en cliquant ci-dessous ou à récupérer à l’accueil de la mairie avant le 30 mai 2024. Contact : environnement@penmarch.fr

Ce concours s’inscrit dans les engagements pris par la municipalité et de ses actions menées (plantation d’arbres fruitiers, la serre municipale, les ateliers potager dans les écoles, etc.).

Photo à la une : Gilles Mercier, Jocelyne Le Rhun et Fabienne Le Gars, élus municipaux et Mathieu Jaouen, responsable des espaces verts.

Téléchargez le formulaire d’inscription en cliquant ici.

Troisième conférence d’un cycle proposé à Penmarc’h par la municipalité et le comité scientifique. Ces conférences sont organisées avec Philippe Davy, directeur de recherches au CNRS et membre du Haut Conseil Breton pour le Climat, il pilote le comité scientifique. À ses côtés : Éric Calais, académicien et géologue-géophysicien ; Yves-Marie Paulet, chercheur au Laboratoire des sciences de l’environnement marin et professeur des universités ; Pascal Le Floc’h, enseignant chercheur en économie maritime et François Le Loch, directeur de recherche. Ces scientifiques habitent le Finistère et connaissent bien le Pays Bigouden, ils ont un intérêt local.

Les deux premières conférences avaient pour thème « Climat et réduction des effets de serre » avec Olivier Ragueneau le 20 mars et « Climat et halieutique » avec Yves-Marie Paulet et Pascal Le Floc’h le 17 avril.

Climat et submersion : mercredi 22 mai à 18h30 à la salle Cap Caval

Éric Jousseaume, maire de l’Île Tudy et premier vice-président à la CCPBS (Communauté de communes du Pays Bigouden sud) est notre premier intervenant. Il fera un point sur les dix communes du territoire impactées par les risques de submersion. Il parlera des enjeux et des solutions pour protéger les biens et les personnes. Il fera un focus sur la GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), les digues, comment rendre de la terre à la mer, comment s’adapter…

Vincent Ducros, chargé de mission au Département du Finistère, interviendra dans un second temps. Il est chargé de mettre en œuvre la politique de lutte contre les risques fluviaux et littoraux de submersion marine et d’érosion. Il présentera une série documentaire sur l’évolution des niveaux marins, réalisée par le partenariat « Litto’Risques ».

Pour conclure, Gwénaël Perdriel, responsable des services techniques municipaux, dressera un état des lieux pour Penmarc’h.

Cette conférence se tiendra avec la participation d’Éric Calais.

En pratique. Conférence « Climat et submersion » le mercredi 22 mai à 18h30 à la salle Cap Caval. Entrée libre, ces échanges se clôtureront par un moment de convivialité.

Photo à la une : Éric Jousseaume et Vincent Ducros, les deux premiers intervenants à la conférence.

Dans un monde où l’on s’écharpe pour un oui ou pour un non sur les réseaux sociaux et ailleurs… Où l’on ne peut “plus rien dire”, mais où tout le monde dit tout et n’importe quoi. Où tout le monde a 50 filtres sur ses photos, mais plus aucun dans ses propos. Où la nuance n’existe plus que dans les nuanciers à peinture de chez Castorama. Où l’humour est coincé entre la censure et le politiquement correct. Il est vraiment temps de se parler ! Tout commence en 2004 avec un faux blog de Jacques Chirac, qui trompe les journalistes… Arnaud Demanche a 22 ans et arrive alors à Canal +. Fort de ses 18 ans d’écriture pour la télévision, la radio et le web, Arnaud Demanche livre ici une ode cynique mais savoureuse en l’honneur de la liberté d’expression !

La presse en parle

“Bien écrit, plein d’ironie avec un sujet plus que pertinente.” Télérama
“Le carton d’Arnaud Demanche. Gros succès sur les réseaux pour cet humoriste.” Le Parisien
“Le Prince de l’humour noir.” Voici

Arnaud Demanche

Tout commence en 2004 avec un faux blog de Jacques Chirac… Alors que le web en est à ses balbutiements, Arnaud achète les noms de domaines Jacques Chriac.com et Fr et commence à raconter la vie du chef de l’état. Bluffant la presse qui voit là un président « à la pointe du progrès », il met tout de même une semaine à se faire démasquer, mais est repéré par Canal Plus. Arnaud a alors 22 ans, Karl Zéro l’engage comme auteur pour le Vrai Journal, puis comme chroniqueur de la présidentielle de 2007, dans la première émission politique sur le web : le Club du Net. La même année, il créé avec Frédéric Royer et Stéphane Rose la Cérémonie des Gérard du Cinéma, diffusée sur Paris Première, où il occupe les fonctions d’auteur, de metteur en scène et d’animateur. Le succès permet au trio de lancer dans la foulée les Gérard de la Télévision et les Gérard de la Politique, et l’aventure durera jusqu’en 2013. De 2010 à juillet 2021, il est aux côtés de Philippe Caverivière et Laurent Vassilian, auteur de « La revue de Presque » de Nicolas Canteloup sur la matinale d’Europe 1. Suite au rachat d’Europe 1, les humoristes sont tous remerciés… Philippe Caverivière, intègre alors la matinale d’Yves Calvi sur RTL et c’est avec plaisir qu’Arnaud le rejoint comme auteur. À la rentrée 2022, c’est RMC qui choisit Arnaud pour devenir le premier humoriste de sa matinale, télévisée et radiodiffusée Apolline Matin, retransmise sur les ondes et en direct sur la chaîne RMC Story. Resigné pour la saison 2023/2024, il y décrypte l’actu avec son humour grinçant et la liberté de ton qui le caractérise au travers de deux rendez-vous. Parallèlement à ses activités médiatiques, en 2015, Arnaud lance son premier one-man-show, intitulé Arnaud Demanche : le Nouveau Schwarzenegger, qui sera produit par Jean-Philippe Bouchard et joué aux Petits Mathurins à Paris. Depuis septembre 2018, il joue son one-manshow, intitulé Faut qu’on parle !, produit par Lazerstorm Productions et mis en scène par Papy (Blanche Gardin, Jamel Comedy Club, Monsieur Fraize…). Durant le confinement, il réalise sur ses réseaux, des pastilles d’actualité humoristique qui rencontrent un réel succès : 200 millions de vues cumulées depuis mars 2020 ! Depuis la réouverture des salles, Arnaud s’est représenté dans plus de 150 villes. Au programme de la saison 2023 / 2024 : 46 villes sur 34 départements, des Festivals, des dates à l’international, une grande salle Parisienne et des projets de cinéma…

Infos pratiques

• Samedi 25 mai 2024 à 20h30
• Durée : 1h45 – À partir de 14 ans
• Tarifs : 18/15 euros (prix de vente en mairie)
• Billetterie à la mairie de Penmarc’h – 02 98 58 60 19 ; sur place à la salle 30 mn avant la représentation; sur les réseaux : Seetickets, Fnac et Ticketmaster

Le spectacle #Viedado aura lieu le mardi 21 mai à 18h30 à la salle Cap Caval pour une séance tout public. Il aborde les thématiques sociétales qui touchent les adolescents autour des écrans. Il a été écrit par les élèves du 4ème du collège Paul Langevin au Guilvinec, accompagnés par Impro Infini*.

Après des discussions autour des écrans, de leurs atouts et de leurs dangers, les élèves ont formé des groupes pour écrire des sketches sur la dépendance, la négociation de temps d’écran, le cyber harcèlement, les fausses informations, les troubles du sommeil, les risques mais aussi les réseaux sociaux, rencontrer des amis, jouer, apprendre… L’objectif étant d’alerter et de protéger sur un ton d’humoristique.

Un appel à projet départemental

En 2021, la ville de Penmarc’h a candidaté à l’appel à projet départemental « prévention des conduites addictives à l’échelle d’un territoire » en s’intéressant plus particulièrement aux comportements des adolescents avec les écrans. Le dossier de la ville a été retenu et a bénéficié d’une subvention de 9 000 euros dans le cadre des crédits émanant de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA).

En 2022, les services enfance jeunesse de la ville ont sondé les enfants de la ville sur leur comportement face aux écrans. À l’issue de ce diagnostic, la conférence “apprivoiser les écrans et grandir” a été présentée à la salle Cap Caval, en partenariat avec l’association nationale 3-6-9-12.

En septembre 2023, un partenariat a été instauré avec le collègue Paul Langevin au Guilvinec. La ville de Penmarc’h a financé des ateliers d’improvisation, animés par la Compagnie Impro infini. 

Ces ateliers donnent lieu à une restitution : le mardi 21 mai à 18h30 à la salle Cap Caval, entrée libre et ouverte à tous, ainsi qu’une séance réservée aux scolaires qui aura lieu le même jour.

*Compagnie professionnelle de théâtre d’improvisation et de théâtre d’entreprise installée à Brest.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Un bungalow sera installé au camping municipal « Toul ar Ster ». Il sera accessible aux saisonniers du 01 mai au 30 septembre, pour ceux qui travaillent sur la commune y compris dans les établissements privés.

Ils bénéficieront d’un coin cuisine et d’un espace de convivialité. « C’est une volonté de la municipalité, le but est d’améliorer les conditions d’accueil des personnels » explique Jocelyne Le Rhun, adjointe au tourisme. Les saisonniers, qui viennent parfois d’autres régions, rencontrent des difficultés pour se loger d’autant plus en période estivale. Des emplacements leur sont réservés à des tarifs très avantageux.

Contact : camping municipal – Rue de Toul ar Ster à Penmarc’h – 02 98 58 86 88 – camping-penmarch.fr

𝗟𝗮 𝗥𝗲𝗱𝗮𝗱𝗲𝗴 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿𝗮 𝗮̀ 𝗣𝗲𝗻𝗺𝗮𝗿𝗰’𝗵 ce samedi 18 mai vers 08h35 dans les rues de Rumigou, Lescors et Prad Gouzien puis direction Pendreff (route de Loctudy). Les kilomètres sont vendus aux particuliers, aux collectivités, aux entreprises, aux associations… La ville de Penmarc’h a acheté 3 kilomètres, la municipalité affirme ainsi son soutien à la langue bretonne.

« 𝗔𝗿 𝗥𝗲𝗱𝗮𝗱𝗲𝗴 » est une course à pied de relais à travers la Bretagne, destinée à populariser la pratique de la langue bretonne. C’est un événement solidaire, festive et populaire. La première édition a eu lieu en mai 2008. Les éditions suivantes sont organisées tous les deux ans. « Ar Redadeg » est aussi le nom de l’association créée pour organiser cette course. 

Le départ se fera depuis la Pointe du Raz le 17 mai pour une arrivée à Morlaix le 25 mai, un parcours total de 2 222 km ! Ce passage de relais est ouvert à tous sans condition, nous comptons sur votre participation. Plus d’infos sur : http://www.ar-redadeg.bzh/

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Le bourg fait actuellement l’objet d’une refonte globale d’aménagement qui prévoit la requalification des rues François Merrien, du 19 Mars 1962, Laënnec, l’église, Mathurin Méheut et les abords de la place du 11 Novembre 1918. À la mi-avril, la municipalité fait le point sur l’avancée des travaux. À ce stade, les réseaux électriques ont été enfouis et les trottoirs refaits. Les derniers feux tricolores du Pays Bigouden ont été enlevés.

Dans les prochaines semaines, le carrefour sera surélevé afin de réduire la vitesse des automobilistes. La circulation devrait être rétablie vers la fin mai dans la rue François Merrien (axe mairie vers Kérity). En parallèle, la municipalité prévoit plusieurs tranches de rénovation de la voirie allant jusqu’à la rue de la Marine dont les travaux sont prévus en 2025.

À la mi-mai, la seconde phase débutera. Une partie de la rue Laënnec, la rue du 19 Mars 1962, la place du 11 Novembre 1918 et la rue attenante seront fermées à la circulation jusqu’à la fin juin. Les commerces Chez Bruno et O’Resto du bourg restent ouverts et accessibles. L’accès au cimetière est maintenu.

Valorisation du quartier historique et cohabitation des mobilités

À l’emplacement de la maison déconstruite (angle des feux tricolores), une placette avec du mobilier urbain sera aménagée. La rue de l’église sera pavée pour valoriser le centre historique et le patrimoine. Sur la place du 11 Novembre 1918, un revêtement perméable permettra une meilleure infiltration des eaux pluviales, un sanitaire adapté aux PMR (personnes à mobilité réduite) sera intégré.

“Ces travaux vont au-delà d’une requalification, c’est un projet ambitieux” explique la maire. “Ils contribuent à l’attractivité du centre bourg et à valoriser le quartier historique, à améliorer le cadre de vie pour une meilleure cohabitation entre les mobilités”. “Les projets d’aménagement du centre bourg et de Kérity sont les plus importants du mandat.” Pour le bourg, les dépenses s’élèvent à 600 000 euros avec une subvention du Département à hauteur de 100 000 euros. Les travaux de voirie sont réalisés par l’entreprise Le Pape, les aménagements paysagers par Bellocq Quimper. Les aménagements devraient se terminer fin juin.

Photo à la une : Gwenola Le Troadec, la maire ; Jean-Pierre Savina, conseiller délégué aux travaux, sont entourés par Mickaël Leroux de CIT, Steven Le Du pour les services techniques et les techniciens des entreprises Le Pape et Bellocq.

Plus de 150 personnes ont assisté à la conférence.

La ville de Penmarc’h organise pour la 2ème année consécutive un cycle de trois conférences sur le changement climatique pour comprendre et s’adapter, ouvert à tous les habitants du territoire. Le 17 avril, Yves-Marie Paulet et Pascal Le Floc’h, enseignants chercheurs ont présenté la thématique “climat et halieutique.” Yves-Marie Paulet a partagé sa vision sur la trajectoire historique des pêches maritimes françaises et plus spécifiquement en Bretagne, et les conséquences du réchauffement climatique sur les écosystèmes marins. “La température augmente à une vitesse jamais rencontrée » explique le scientifique. “Les océans se réchauffent et s’acidifient”, “avec une augmentation d’1°C, les espèces remontent vers le Nord, déséquilibrant les écosystèmes”. “Nous savons que tout va changer vite, il faudra nous adapter”.

Pascal Le Floc’h est ensuite intervenu, il est spécialisé en économie maritime. Il a rappelé le contexte de la filière pêche depuis le début des années 80 jusqu’à aujourd’hui. En 1983, la PCP (politique commune de la pêche) européenne a entraîné de nombreux changements avec notamment l’instauration des quotas de pêche dans le but de préserver les ressources. Cette politique a eu des conséquences lourdes d’un point de vue économique sur la filière. En Bretagne, le nombre de navires a considérablement diminué, “la flottille a été divisée par deux en l’espace de quarante ans.” En 1991, le plan Mellick réforme la PCP entraînant déjà un plan de sortie de flotte. Les nouvelles réglementations (Brexit, contexte environnemental, etc.) malmènent une nouvelle fois la filière, n’épargnant pas les ports bigoudens.

Deux professionnels du secteur ont pris la parole. Solenne Le Guennec, coordinatrice au comité départemental des pêches maritimes du Finistère, a expliqué que « les pêcheurs sont soumis à des règles et des contraintes environnementales », « les réglementations ne sont adaptées à notre territoire ». Guillaume Nicolle, conchyliculteur à Loctudy, a fait état de son activité. “L’acidification des océans impacte le développement des coquillages et les toxines polluantes entraînent des arrêts temporaires des activités.”

La conférence a été suivie par plus de 150 personnes. Elle s’est clôturée avec un échange avec le public. La maire a conclu par : “Il faudra réfléchir collectivement, trouver des solutions ensemble. Le changement climatique va à toute allure”.

Un comité scientifique à Penmarc’h

Ces conférences ont pour but d’informer et de sensibiliser les habitants face aux enjeux du réchauffement climatique. Elles sont organisées avec Philippe Davy, directeur de recherches au CNRS et membre du Haut Conseil Breton pour le Climat, il pilote le comité scientifique à Penmarc’h. À ses côtés : Éric Calais, académicien et géologue-géophysicien ; Yves-Marie Paulet, chercheur au Laboratoire des sciences de l’environnement marin et professeur des universités et Pascal Le Floc’h, enseignant chercheur en économie maritime. Ces scientifiques habitent le Finistère et connaissent bien le Pays Bigouden, ils ont un intérêt local.

En pratique. Prochaine conférence : climat et littoral le mercredi 22 mai à 18h30, salle Cap Caval. Gratuit.

Photo à la une, au premier plan : Éric Calais, Gwenola Le Troadec, Solenne Le Guennec, Philippe Nicolle. Au second plan : Pascal Le Floc’h, Philippe Davy et Yves-Marie Paulet.

Un récupérateur d’eau pluviale a été installé dans la cour des services techniques. C’est un mur qui est composé de 20 réservoirs reliés à une toiture d’une surface de 150 m². Il permet de stocker jusqu’à 12 600 litres. L’investissement vise à réduire les consommations d’eau de ville. L’eau récupérée permet d’arroser les plants, les espaces verts dont le stade municipal… « En cas de sécheresse comme en 2022, nous avons besoin de 4 800 litres d’eau par semaine » explique Mathieu Jaouen, responsable des espaces verts. « Cette réserve nous permettrait de tenir environ un mois et demi sans utiliser l’eau de ville ».

Un produit 100% breton

Le mur d’eau est fabriqué dans le Morbihan et commercialisé par l’entreprise Murdeau, basée à Pluguffan. Il est en polyéthylène haute densité et peut supporter des températures de -15° à + 40°C. 100% recyclable, il résiste aux rayons ultra-violets afin d’éviter la prolifération d’algues et de bactéries. Il est équipé de grilles anti-moustiques et de filtres. Il est garanti 10 ans pour une durée de vie minimum de 50 ans. Il a coûté 20 000 euros, l’agence de l’eau prend 80% à sa charge.

Cet investissement s’est fait dans le cadre de la politique environnementale menée par la municipalité (panneaux photovoltaïques, plantations d’arbres, déplacements doux, etc.).

Légende photo : Gilles Mercier, conseiller délégué à l’environnement ; Stéphane Jaffré et Christophe Gloaguen aux services techniques devant le mur d’eau.