La ville de Penmarc’h rend hommage aux victimes du naufrage du 23 Mai 1925 lors d’une cérémonie commémorative qui se tiendra le vendredi 23 Mai 2025 dans la matinée. La mairie recherche les descendants des victimes et /ou des sauveteurs pour leur envoyer une invitation. Si tel est votre cas, rapprochez-vous des services municipaux pour vous signaler.

Contact : 02 98 58 60 19 – contact@penmarch.fr

Récit du naufrage du 23 Mai 1925

« Sortie le 23 mai par beau temps, la flottille de pêche de Kérity est surprise vers midi par une tempête de sud. Les navires se hâtent de rentrer. Tout à coup, devant Kervily, deux barques, le Berceau de Saint Pierre et le Saint-Louis, chavirent. L’alerte est donnée par le sémaphore qui tire deux coups de canon et, à la même heure, 13h20, les canots de sauvetage de Kérity et Saint-Pierre sont mis à l’eau non sans difficulté du fait de la marée basse ». « Le canot de sauvetage de Kérity, le Comte et Comtesse Foucher, met le cap sur la tourelle Runiec, distante à 1 500 mètres au sud du port. En s’engageant dans la passe entre le récif de Men-Laou, au nord, et la tourelle de la Jument, au sud, les sauveteurs sont pris dans une mer déchaînée. À 13h50, plusieurs lames successives renversent le canot, projetant à la mer tous les canotiers. À bord de l’Arche d’Alliance, qui croise dans les parages, le patron pêcheur François Larnicol se porte aussitôt au secours des naufragés. Cinq de ceux-ci, dont un déjà mort, sont recueillis, après être passés 25 à 30 minutes dans l’eau. Sept membres de l’équipage périssent. À 120 mètres de là, le canot de Saint-Pierre, le Léon Dufour, est abordé par la même lame qui, quelques instants auparavant, a fait chavirer le canot de Kérity. De ses douze canotiers, quatre seulement sont sauvés grâce à la petite annexe du bateau de pêche Le Gall, qui recueille également les corps inanimés du patron et du sous-patron ». Extraits de Penmarc’h, l’album du siècle de Serge Duigou.

En détail sur le site internet Karten Bost Coz, en cliquant ici.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Votre adolescent va bientôt avoir 16 ans, n’oubliez pas de le faire recenser en mairie dans les trois mois qui suivent son anniversaire. Pour effectuer cette démarche,vous devrez fournir une pièce d’identité, le livret de famille et un justificatif de domicile.

Seul le recensement permet la convocation à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) environ 9 mois après. Il permet également l’inscription d’office sur les listes électorales dès l’âge de 18 ans.

Le recensement citoyen est obligatoire. Il te permet :

• d’obtenir une attestation de recensement. Avoir cette attestation est obligatoire pour t’inscrire avant l’âge de 18 ans à un examen (BEP, Baccalauréat) ou un concours soumis à l’autorité publique en France.
• d’être convoqué à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Participer à la JDC est obligatoire pour t’inscrire à partir de l’âge de 18 ans à un examen (BEP, Baccalauréat, permis de conduire…) ou un concours soumis à l’autorité publique.
• d’être inscrit automatiquement sur les listes électorales dès l’âge de 18 ans.

En pratique. Prenez rendez-vous auprès du service à la population : 02 98 58 60 19 – etatcivil@penmarch.fr, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

La Vie de Lise. À 18 mois, les parents de Lise apprennent qu’elle va devenir malvoyante. À 12 ans, avant de perdre la vue, elle trouve une solution qui va changer sa vie. En présence des parents de Lise, le samedi 12 avril à 20h30.

La Cache. Christophe, 9 ans, vit Mai 68, chez ses grands-parents. Une mystérieuse cache, va révéler peu à peu ses secrets… En présence de l’actrice Dominique Reymond, le jeudi 17 avril à 20h30.

Lady Chatterley. Dans le château des Chatterley, Constance coule des jours monotones. Au cœur de la forêt, elle fait la connaissance du garde-chasse du domaine. En présence de la réalisatrice Pascale Ferran et en partenariat avec l’association Cin’Eckmühl, le samedi 19 avril à 20h30.

Coup de cœur

Radio Prague. Mars 1968. Tomáš est soumis à un chantage de la police secrète. Mercredi 09 avril à 20h30 et samedi 12 avril à 18h00.

Un marché hebdomadaire annuel se tiendra chaque samedi de 8h à 13h dans la rue de l’église au bourg.

La mairie recherche des commerçants ambulants, surtout des produits alimentaires (rôtisserie, traiteur, fruits et légumes, etc.).

Pour les détails et inscriptions, contactez la mairie au 02 29 40 34 76 ou 06 83 39 22 58, ou par e.mail à occupationdp@penmarch.fr

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Le 2 avril, plusieurs enfants de l’ALSH (accueil de loisirs), âgés de 5 à 8 ans, ont participé à un atelier culinaire au restaurant scolaire au bourg de Penmarc’h, animé par Anthony, l’un des cuisiniers.

Ces enfants, qui déjeunent habituellement au restaurant scolaire, ont découvert la cuisine et ils ont été sensibilisés aux règles d’hygiène. Ensemble, ils ont préparé des palets bretons pour le dessert, accompagnés d’une boule de glace au caramel au beurre salé.

Depuis le début de l’année, les enfants participent à des activités sur le thème de la Bretagne. Ils ont choisi naturellement de préparer cette spécialité régionale.

L’expérience sera renouvelée avec les plus grands et avec une recette plus élaborée.

L’ALSH est structure municipale pour les 3-11 ans, ouverte les mercredis et en période de vacances scolaires. Contact : ALSH – Rue des Écoles à Kérity – 02 98 58 76 93 – alsh@penmarch.fr

Légendes photos : les enfants de l’ALSH cuisinent avec Anthony au restaurant scolaire.

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Des étudiants des beaux-arts et de l’institut géo-architecture se sont penchés sur le devenir du musée de la Préhistoire à Pors Carn. Après avoir rencontré les acteurs du territoire et diffusé un questionnaire en ligne, ils ont présenté un diagnostic sous forme de cinq propositions.

Le contexte

Le musée de la Préhistoire est fermé depuis janvier 2020. La vétusté du bâtiment ne permettait plus d’accueillir des visiteurs. Les collections, dont une partie est classée aux monuments historiques, ont été déplacées au Centre départemental d’archéologie au Faou. L’Université de Rennes 1 reste propriétaire du bâtiment, cependant elle s’est désengagée de toute activité depuis 2012. La CCPBS en a assuré la gestion de 2014 à 2020. Jusqu’à sa fermeture, le musée accueillait 6.000 visiteurs chaque année. Le comité de soutien bataille pour réhabiliter le bâtiment centenaire. Le site a un fort potentiel, le musée est idéalement situé face à la plage de Pors Carn, sur le sentier de randonnée le GR 34. Les habitants sont attachés à son histoire.

Le diagnostic

Des étudiants de l’école des beaux-arts et de l’institut géo-architecture ont réalisé un diagnostic dont l’objectif est d’impulser un nouveau souffle au musée. Ils ont sondé les habitants et les acteurs du territoire, sur le terrain et via un questionnaire en ligne. « Les étudiants sont allés sur le terrain. La réflexion a été menée conjointement avec la municipalité et le comité de soutien. Cinq projets en sont sortis, l’idée est d’avoir un musée qui fait le lien entre l’histoire du site jusqu’à aujourd’hui, de réhabiliter l’ancien en le modernisant. C’est un lieu emblématique qui raconte l’histoire des premiers peuplements » explique Lionel Prigent, directeur de laboratoire en géo-architecture à l’Université de Brest.

Cinq projets présentés

Cinq groupes d’étudiants ont mené des réflexions en tenant compte des spécificités du site et du bâtiment. Le premier projet propose de conserver le musée en lui donnant un caractère maritime. Les étudiants ont imaginé des expositions temporaires avec des résidences d’artistes. Le second revoit une restructuration complète. Le bâtiment serait alors divisé en deux parties distinctes avec d’un côté des expositions et de l’autre l’aménagement d’une auberge pour accueillir les randonneurs et un pôle médical. Le troisième propose de reconnecter le passé aux dynamiques actuelles en valorisant le patrimoine et en le reconnectant à son environnement. Les espaces seraient divisés en deux paries avec un lieu d’exposition regroupé avec un bureau d’informations touristiques, et d’un espace mixte accessible aux associations et pour les événements saisonniers. Pour le quatrième, les étudiants ont imaginé une salle partagée avec un endroit culturel, des locaux pour les associations et une salle de sports. Et enfin, le cinquième projet prévoit un lieu de résidence pour les artistes, auteurs, scientifiques… avec un espace de vie, et une exposition ouverte sur la mer.

Ces cinq scénarios conservent l’idée d’un centre d’exposition associé à un autre usage différent. « Vous avez apporté des regards nouveaux sur le musée, des regards tournés vers la nature et la lumière » commente Gilles Bernard, adjoint municipal à la culture. « Vous avez bien analysé les besoins, les habitants sont très attachés au musée. Cependant, il n’appartient pas à la ville. À quoi s’attendre dans les prochaines années ? Ce musée a des particularités : son environnement, sa situation géographique exceptionnelle, un potentiel avec une toiture inexploitée… » explique Yohan Madec, responsable du pôle culturel à la ville. “D’autres questions se posent, le musée appartient toujours à l’Université de Rennes 1. Qui va porter ce projet, le financer ? Quel sera son statut juridique ?”

De son côté, le comité de soutien n’en démord pas. Le musée de Pors Carn doit subsister avec ses collections. « C’est un site classé aux Monuments historiques qui retrace l’histoire humaine depuis 500.000 ans » commente Christian Lioto, président du comité de soutien. « Le musée a été créé en 1925, il ne faut pas effacer ce qui existe depuis plus de 100 ans, il faut en faire un musée du 21ème siècle.”

Tant que l’Université de Rennes 1 restera propriétaire, aucun projet ne pourra être envisagé. Ces cinq scénarios feront-ils avancer les choses ? Un terrain d’entente sera t’il enfin trouvé ?

Légendes photos : les étudiants des beaux arts et de l’institut géo-architecture ont présenté leurs projets le 28 mars à la Maison pour tous.

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