Les travaux d’aménagement du centre bourg sont terminés, les délais prévisionnels ont été respectés. Ils avaient débuté le 04 mars dernier et prévoyaient la requalification des rues François Merrien, du 19 Mars 1962, Laënnec, l’église, Mathurin Méheut et les abords de la place du 11 Novembre 1918. “La municipalité a pour ambition de valoriser le quartier historique et de lui redonner vie” explique Jean-Paul Stanzel, premier adjoint.
Réduire la vitesse et favoriser les déplacements doux
Les feux tricolores du carrefour, à l’angle du commerce “Chez Bruno”, ont été retirés au profit d’une priorité à droite. Un pavé en résine surélevé marque l’entrée du quartier afin de réduire la vitesse des automobilistes, limitée à 30 km/h. Une partie de la rue du 19 mars est passée en sens unique, une nouvelle signalétique a été mise en place, “les habitudes changent”. La place du 11 novembre fait désormais office de giratoire. “L’objectif est de réduire la vitesse, sécuriser les abords et de redonner une véritable place aux déplacements doux” commente l’édile. Dans quelques jours, un marquage au sol sera tracé afin de délimiter la voie cyclable. “Toutes les mobilités ont été prises en compte, nous devons nous adapter. Les piétons et les cyclistes sont plus nombreux.”
Valoriser le quartier historique et lui redonner vie
La rue de l’église a été pavée, ainsi qu’une partie de la rue Mathurin Méheut dans le but de valoriser le patrimoine bâti. Les réseaux électriques ont été enfouis et les trottoirs refaits. Deux placettes ont été aménagées avec du mobilier urbain contemporain, à l’angle du carrefour au niveau de la maison déconstruite et sur la place du 11 novembre. “L’idée est que les gens s’approprient les lieux”. Le parking est en partie végétalisé et compte environ vingt-cinq à trente places de stationnement. La terrasse du Resto du Bourg a été agrandie. “Les commerçants sont ravis” témoigne Bruno Le Pape, le tenancier du bar Chez Bruno. Des sanitaires publics, dont l’installation est prévue le 23 juillet, et un aménagement paysager finaliseront l’ensemble.
Le chantier a été confié à Élise Claudic, architecte paysagiste à Quimper et au bureau VRD CIT de Pont-l’Abbé. Le coût est de 600 000 euros hors taxes, avec des subventions à hauteur de 25% par la Région et le Département.
Photo à la une : Steven Le Du pour les services techniques ; Mickaël Le Roux du bureau VRC CIT ; Jean-Paul Stanzel, premier adjoint et Jean-Pierre Savina, conseiller municipal délégué.
Mairie de Penmarc’h
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