Rénovation intégrale de l’escalier de Kérity

Les ouvrages de défense côtiers font l’objet d’une réfection durable sur la commune depuis 2020. De Pors Carn jusqu’à Kérity, la commune de Penmarc’h est protégée des assauts de l’océan par seize ouvrages bâtis au fil du temps. Les plus anciens ont une centaine d’années. Ces ouvrages jouent un rôle crucial dans la protection des personnes et des biens. Ils sécurisent les ports et les habitations des tempêtes hivernales. La municipalité est bien consciente de ces enjeux, elle s’est engagée dans un vaste chantier de rénovation durable.

En 2017, un diagnostic a été réalisé par le cabinet d’ingénierie-conseil en géologie Géolithe, avec un rapport complémentaire en 2018. Les phases de chantier ont été répertoriées en quatre catégories tenant compte du degré d’urgence des rénovations. Certaines zones fragilisées sont repérables facilement, ce sont des fissures et des disjointoiements dans les murs. D’autres sont plus difficilement visibles. À chaque marée haute, la mer pénètre les murs dont le mortier s’est effrité. À marée basse, l’eau infiltrée s’écoule, entraînant des particules. Un ouvrage apparemment en état correct peut ainsi avoir perdu de sa solidité, en se vidant progressivement de l’intérieur. Cachées sous le sable, les fondations peuvent également avoir été fragilisées, entrainant des affaissements. Les ouvrages deviennent ainsi moins résistants aux chocs mécaniques liés à l’action des vagues.

Plusieurs phases de réfection

Le chantier avance, les travaux d’envergure ont débuté en 2020 à Poul Briel à Saint-Guénolé, puis la promenade de Baltimore entre la Chapelle de la Joie vers Saint-Pierre avec le concours de la CCPBS, suivi du port de Kérity. Actuellement, ce sont les murs de défense à l’ouest du port de Kérity jusqu’à Kervily qui sont réhabilités. Les travaux ne sont pas finis, le cahier des charges prévoit les deux brises lames de Saint-Pierre et Kérity. Une réflexion est en cours concernant la continuité du mur entre la Chapelle de la Joie et le sémaphore. Les travaux se termineront au niveau de Kervily à Kérity au cours de l’automne 2022.

Ces différentes phases représentent un coût total de 552 000 euros. Un budget considérable pour la commune, disproportionnée par rapport à ses ressources. La municipalité a sollicité le concours de la CCPBS (Communauté de communes du Pays Bigouden sud) dans le cadre de la GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations). Cette taxe Gemapi, optionnelle et additionnelle aux taxes foncières, a été instaurée en 2018 au niveau national, afin de financer les réfections des ouvrages de protection contre les inondations. 

Le chantier a été confié à l’entreprise Marc de Brest, spécialisée dans les travaux maritimes. Les équipes qui œuvrent à consolider ces ouvrages peuvent travailler uniquement à marée basse, ce qui entraîne une contrainte supplémentaire par rapport à un chantier ordinaire de travaux publics.

Photo à la une : rénovation des ouvrages au port de Kérity, chantier juin 2022.

La municipalité lance une toute nouvelle expérimentation au port de Kérity. Elle vise à améliorer la sécurité dans les déplacements tout en privilégiant les mobilités douces. La sécurité et les déplacements doux sont inscrits dans la feuille de route de la mandature.

La création d’un espace sécurisé au bas de la rue du Port, à Penmarc’h, implique une modification de l’accès à la rue Victor Hugo. Avec la création de nouveaux commerces en bas de la rue du Port de Kérity, à Penmarc’h, qui drainera un flux de piétons important dans ce secteur, la municipalité, à la demande de la gendarmerie, réfléchit à la mise en place d’un dispositif pour sécuriser le site. Jean-Marc Bren, adjoint au maire, en a présenté une première ébauche. Le dispositif, sera en expérimentation dès les premiers jours de juillet. Il pourrait prendre la configuration d’un espace piétonnier protégé de la circulation par des gabions, complété par une modification de l’accès à la rue Victor Hugo qui se ferait en contournant l’ancien abri du canot de sauvetage en empruntant le quai du Général-de Gaule (devant la criée de Kérity), sur une dizaine de mètres. Dans le sens inverse, la rue Victor Hugo sera bloquée au niveau du chemin piétonnier hent Fitur Koz et invitera les véhicules à rejoindre le quai du Général de Gaulle pour accéder au rond-point du bas de la rue du Port. L’idée consiste à apaiser la circulation automobile sur le port et à libérer de l’espace public pour les circulations piétonnes et vélo, en lien avec l’activité des commerces et l’attractivité du site. En période estivale, le port de Kérity est un lieu très fréquenté, il fait partie des sites incontournables de la commune. Cette expérimentation permettra ainsi de fluidifier la circulation sur le front de mer et à encourager les déplacements à vélo.

Photo à la une : le dispositif matérialisé au sol

L’ancienne réserve d’eau située à l’entrée de Penmarc’h, au niveau du rond-point de Gouesnach, est en cours de démantèlement. Les travaux ont débuté le 28 juin et dureront environ deux mois. Ils sont réalisés par l’entreprise Le Roux TP et n’entraîneront pas de modification de la circulation.

Photo à la une : l’ancienne réserve d’eau au rond-point de Gouesnach

Marins-pêcheurs, plongeurs et plaisanciers, vous êtes invités à participer au projet Casper, une étude sur les engins perdus en mer. Les engins de pêche perdus en mer, notamment les filets, peuvent rester « pêchant » un certain temps selon la nature des fonds et les courants. On parle alors de pêche fantôme lorsque les espèces capturées attirent de nouveaux prédateurs et que ce cycle se répète tant que l’engin ne s’est pas dégradé. Ces engins perdus peuvent aussi blesser ou tuer des oiseaux marins ou d’autres espèces sensibles (mammifères, requins, tortues…). Ils peuvent également arracher des espèces fixées sur les récifs. Ils constituent plus largement des déchets plastiques susceptibles de contaminer durablement la chaine alimentaire.

D’où l’intérêt de Casper (Caractérisation de l’impact environnemental des engins de pêche perdus), projet expérimental porté par le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Bretagne et financé par la région Bretagne et l’Europe. « On compte sur les plongeurs, les plaisanciers et les pêcheurs pour nous signaler les pertes d’engin qu’ils n’ont pu récupérer ou ceux qu’ils ont repérés », commente Youna Roumier animatrice du projet Casper.

Téléchargez le formulaire en cliquant ici.

Améliorer les connaissances

« Il existe une initiative similaire en Méditerranée mais rien d’équivalent ici. L’idée est d’améliorer nos connaissances sur cette problématique », précise Sophie Lecerf, coordinatrice du projet avec Julien Dubreuil. L’action pilote sera menée sur le basin de navigation des Glénan, de la pointe de Penmarc’h à Trévignon. Ce secteur est en effet classé en aire marine protégée, les habitats et les espèces y sont préservés au titre des directives Natura 2000.

« On va se donner tout l’été pour localiser les engins perdus. On compte sur les plongeurs, les plaisanciers et les pêcheurs pour nous signaler les pertes d’engin qu’ils n’ont pu récupérer ou ceux qu’ils ont repérés », poursuit la coordinatrice. Une fois les données cartographiées, une opération de nettoyage des fonds par une entreprise de travaux sous-marins sera organisée en septembre sur quelques sites. Cela permettra notamment d’évaluer la dégradation des engins et leur impact sur le vivant.
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Valoriser les bonnes pratiques

La première rencontre avec les usagers de la mer a eu lieu ce mercredi sur le port de Kérity, à Penmarc’h, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Océan. Yuna Roumier, animatrice du projet, poursuivra les enquêtes sur le terrain, jusqu’à fin août. L’étude trouvera ensuite des prolongements dans un travail de concertation avec les usagers et de valorisation des bonnes pratiques. Car des solutions existent pour éviter la perte de ces engins et ainsi limiter leur impact sur le vivant comme les balises de géolocalisation des filets ou tout simplement apprendre au plaisancier à bien mouiller un casier.

Photo à la une : Yuna Roumier, animatrice du projet Casper entourée de Sophie Lecerf, et Julien Dubrueil, coordonnateurs. (Article et photo Le Télégramme / Delphine Tanguy).

“La municipalité lance la deuxième tranche des travaux du Bourg. Ces aménagements feront l’objet d’une large consultation avec les habitants en septembre prochain. Pour mener cette étude, l’architecte paysagiste Élise Claudic et le bureau VRD CIT de Pont-l’Abbé ont été retenus” a commenté Jean-Paul Stanzel, adjoint au maire chargé des finances. Dans la continuité de la refonte du quartier du bourg, la ville de Penmarc’h a entamé une réflexion globale sur l’aménagement de ce quartier et des espaces publics. La nouvelle zone d’étude concerne :

• la rue de l’église (partie ouest),
• la rue Mathurin Méheut (partie nord),
• le carrefour de la rue de la Gare,
• la rue de la Gare,
• la rue du 19 mars 1962
• le carrefour de la rue Laënnec.

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Les travaux d’aménagement consisteront à réduire et à limiter la vitesse des automobilistes et ainsi rendre les abords de la route plus sécurisés. L’idée est de redonner une véritable place aux déplacements doux et d’améliorer la sécurité des usagers et notamment les publics sensibles (piétons, cyclistes et enfants), de redéfinir les places de stationnement. Ces travaux permettront également de revaloriser le quartier historique du centre bourg et son patrimoine. Les aménagements proposés devront être cohérents entre les différents secteurs et notamment assurer la continuité avec la première phase. Les objectifs sont les suivants :
• transformer la route en rue,
• redonner un caractère plus urbain au cœur du bourg et conforter la centralité,
• redonner de la visibilité au patrimoine et au cadre de vie du cœur de bourg afin d’accroitre son attractivité et d’inciter de nouveaux commerces à s’installer,
• apaiser la vitesse des véhicules, redonner une vraie place aux modes doux et améliorer la sécurité des usagers et notamment les publics sensibles (piétons, cyclistes, enfants),
• mieux organiser le stationnement,
• créer un réseau d’eaux pluviales sur le secteur 1.

Photo à la une : l’adjoint au maire Jean-Paul Stanzel, entouré par le conseiller délégué aux travaux Jean-Pierre Savina, le responsable des services techniques Gwénaël Perdriel et les maîtres d’œuvre retenus.

Le samedi 18 juin, la municipalité de la ville de Penmarc’h a organisé la cérémonie commémorative de l’appel du Général de Gaulle sur le port de Kérity. Environ 150 personnes se sont réunies, en présence de Stéphane Le Doaré, président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, de Christine Zamuner et Nathalie Tanneau, vices-présidentes à la CCPBS et respectivement maires de Loctudy et de Treffiagat-Lechiagat, les élus Penmarc’hais, les représentants des associations militaires, les porte-drapeaux, le Conseil Municipal des Jeunes et de nombreux habitants.

Pour rappel, le 18 Juin 1940 correspond au premier discours prononcé par le Général de Gaulle à la radio sur les ondes de la BBC après la débâcle française. Dans son message de ralliement, le Général encourageait alors les Français à ne pas cesser le combat contre le Troisième Reich « Quoiqu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». Ce premier discours est considéré comme le texte fondateur de la résistance française et son symbole.

À Penmarc’h, on se souvient. “Dans la nuit du 23 au 24 juin 1940, vers minuit, les marins quittent le port de Kérity à bord du « Notre Dame de Bon Conseil », suivi le 2 juillet du bateau le « Vincent Michel ». À leur arrivée, ils seront intégrés aux forces françaises libres et participeront au combat jusqu’à la libération de la France. En ce 82^ème anniversaire, nous nous souvenons. Nous sommes réunis pour leur rendre hommage et les remercier d’avoir incarné La France, son courage et son esprit de résistance.” a rappelé la maire Gwenola Le Troadec. Résistance a été le mot clé de cette cérémonie, un terme est toujours d’actualité avec la guerre en Ukraine, aux portes de l’Europe. Depuis le 24 février 2022, le peuple Ukrainien résiste face à l’oppresseur russe. “La tragédie que vit aujourd’hui l’Ukraine et ses habitants est le prix de son indépendance et de son rattachement à l’Europe.” “Résistance dans ce contexte, c’est garder courage, c’est vouloir se préoccuper de l’autre pour construire une communauté solidaire. Nous parlons souvent ensemble de collectifs, de vivre ensemble, d’intelligence collective. Nous partageons cette ambition dans l’amour de notre pays, de notre région, de notre pays bigouden, de Penmarc’h.” a conclu la maire.

À l’occasion de cette commémoration, trois diplômes d’honneur ont été remis par le président de la Fnaca penmarc’haise Robert Le Rhun à trois de ses adhérents pour « services éminents rendus à la fédération avec fidélité et dévouement à la cause des anciens combattants en Afrique du Nord » : Jean-Louis Stéphan, membre fondateur de la Fnaca de Penmarc’h en 1973 ; Pierre Pochic, trésorier qui a participé à la création du comité et Pierre Le Rhun, président du comité de 1975 à 1980.

La cérémonie s’est terminée par le Chant des partisans entonné par tous les participants.

Photo à la une : la maire Gwenola Le Troadec, les élus communautaires, les représentants de la FNACA et les jeunes du CMJ.

Téléchargez le discours de la maire en cliquant ici.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

Le 20 juin, la ville de Penmarc’h en partenariat avec la fondation Ildys, a proposé une séance de révision au code de la route qui a attiré précisément quarante six personnes, principalement des seniors. Cette session a été proposée dans le cadre de la commission municipale sur la sécurité routière.

La séance était animée par un moniteur d’auto-école et une ergothérapeute. L’idée était proposée une révision au code de la route sous forme d’un jeu pour tester les connaissances et faire une remise à niveau. Pour de nombreux conducteurs, certaines règles n’existaient pas, ou ont évolué depuis qu’ils ont passé leur examen au code de la route. Le moniteur et l’ergothérapeute ont rappelé les fondamentaux et la bonne attitude à adopter pendant la conduite. La session s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Plusieurs questions ont été abordées sur les giratoires et l’apparition récente de certains panneaux comme celui du chaussidou que l’on trouve route de Kervédal à Saint-Guénolé.

Cette session permet de proposer une formation continue aux personnes qui ont déjà une longue expérience de la route. Les thèmes de la santé et de la conduite ont été abordés : les troubles de la vue, les problèmes auditifs, les effets secondaires de la prise de médicaments, les réflexes…

Quelques personnes souhaitent poursuivre ce dispositif en réalisant un test individuel sur leurs habitudes au volant. Une à trois heures de conduite avec un binôme ergothérapeute et moniteur d’auto-école seront ensuite organisées gratuitement.

La séance s’est clôturée par un moment de convivialité offert par la municipalité.

Photo à la une : la séance animée par le moniteur d’auto-école et l’ergothérapeute, à la salle Cap Caval