Le 21 mars, les élèves de l’école Thomas Donnard à Saint-Guénolé ont célébré le premier jour du printemps. Chaque élève avait réalisé une œuvre, les parents étaient invités à découvrir l’exposition intitulée “grande lessive de printemps”. Un goûter a clôturé ce moment de convivialité.

L’école Thomas Donnard est située à Saint-Guénolé, 113 élèves y sont scolarisés de la maternelle au primaire. Igor Kleinhans est le directeur. Les inscriptions pour la rentrée de septembre ont déjà débuté, l’équipe enseignante se tient disponible pour répondre aux questions des nouvelles familles. Contact : service enfance-jeunesse – 02 98 58 41 51 – enfance-jeunesse@penmarch.fr – Téléchargez le formulaire d’inscription en cliquant ici.

Photo à la une : exposition dans la salle d’évolution de l’école.

Mairie de Penmarc’h

02 98 58 60 19

La CCPBS (Communauté de communes du Pays bigouden sud) propose une aide de 100 à 200 euros pour acheter un vélo. Le Schéma vélo communautaire, adopté le 8 décembre 2022, a pour ambition de redonner une véritable place aux mobilités douces, grâce à des aménagements cyclables et proposer des alternatives à la voiture individuelle.

De 100 à 200 € en fonction des revenus

Pour en bénéficier, il faut habiter l’une des douze communes du Pays bigouden sud, être majeur et acheter un vélo neuf ou d’occasion auprès d’un revendeur situé en Cornouaille. Une aide sera versée par foyer fiscal : 200 euros pour les personnes dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 14 089 euros et de 100 euros pour celles dont le revenu fiscal de référence par part est compris entre 14 089 euros et 27 478 euros. Les justificatifs seront à transmettre à la CCPBS. Pour plus de détails, cliquez ici.

Service mobilité de Communauté de communes du Pays bigouden sud
17, rue Raymonde Folgloas-Guillou
29 120 Pont-l’Abbé
j.fontaine@ccpbs.fr

Concert. Sixun : musique jazz fusion – Samedi 30 mars 2024 à 20h30, salle Cap Caval

Six égale un. Vous en doutez ? Sixun saura vous convaincre. 2023 marque le grand retour de ce mythique groupe de jazz fusion après plus de 10 ans d’absence. Et le compte est toujours aussi bon !

Treize ans après leur dernière apparition sur scène, et près de quarante ans après la formation du groupe, Sixun est de retour avec un treizième album et une tournée qui s’annonce flamboyante, dans la formation originelle ou presque. Sixun ce sont six personnalités, six noms qui allument des loupiotes dans les yeux des fans de fusion, mais surtout et avant tout “six musiciens qui n’en font qu’un”. Chaque disque est un évènement, avec systématiquement plus de 20 000 exemplaires vendus. Chaque concert est une déflagration, de virtuosité sans excès, d’harmonie, de pulsations, de mélodies et de groove afro-jazz-funk. Sixun est un monument du jazz fusion européen et une parfaite démocratie musicale où six pointures mettent leur ego de côté pour se mettre humblement mais passionnément au service de la musique.

En 40 ans d’existence, Sixun a construit une carrière à part, couronnée en 2006 par le Django d’Or pour leur album live à la Cigale, et plus récemment par le Grand Prix Saxem en 2023. Groupe international aux personnalités fortes et inspirées, Sixun signe un savant mélange de mélodies et de rythmes afro-jazz-funk, servi par une équipe de haut vol : Michel Alibo, Jean-Pierre Como, Alain Debiossat, Stephane Edouard, Paco Sery et Louis Winsberg.

Sixun : Jean-Pierre Como, claviers, piano ; Louis Winsberg, guitare ; Michel Alibo, basse ; Paco Sery, batterie ; Stéphane Edouard, percussions ; Alain Debiossat, saxophone, flûte.

Infos pratiques

• Samedi 30 mars 2024 à 20h30
• Tarifs : 25/20 euros
• Billetterie à la mairie de Penmarc’h – 02 98 58 60 19 ; sur place à la salle 30 mn avant le concert ; sur les réseaux : Seetickets, et Ticketmaster

Vianney Tshiula Lubanga, surfeur de haut niveau, vient d’obtenir une bourse de 1 000 euros. La ville de Penmarc’h lui a décerné dans le cadre du dispositif “bourse aux champions”, proposé aux jeunes sportifs de haut niveau domiciliés sur la commune, inscrits sur les listes ministérielles « sportifs de haut-niveau » ou « sportifs espoir ». La ville de Penmarc’h les encourage en leur offrant une bourse de 1 000 euros renouvelable une fois, et les incite à devenir ambassadeur de leur commune. Une première bourse avait été décernée en 2023 à Nyla Durand qui pratique le judo à haut niveau.

Vianney Tshiula Lubanga a commencé le surfer à dix ans au Sénégal où sa famille habitait : « J’ai rencontré des amis qui m’ont vraiment donné envie de surfer. Depuis, je n’ai jamais arrêté ! ». Après plusieurs déménagements, il entre au pôle sports du lycée de Pont-l’Abbé en 2020. En 2023, sa famille emménage à Penmarc’h. « Je suis licencié et je m’entraîne avec le club 29 Hood. J’adore Penmarc’h car même en période de tempête, on arrive toujours à trouver de nouveaux spots où on peut encore surfer, entre La Torche et Pors Carn. »

Une pratique collective

Le surf est une discipline qui devient vite coûteuse : entre les équipements, les voyages et les hébergements pour les compétitions, les budgets sont importants. « Cette bourse est précieuse pour moi. Elle constitue une aide, mais aussi un encouragement à progresser encore. » Les opportunités de sponsoring sont cruciales pour tous les surfeurs. Vianney insiste sur l’aspect collectif de ce sport individuel : « Nous nous retrouvons souvent avec les anciens du pôle sport, et nous partageons des moments formidables. » Aujourd’hui, Vianney divise son temps entre une prépa intégrée aux écoles d’ingénieurs et son entraînement sportif. Il se réjouit de participer au Junior Pro en septembre à La Torche, devant son public.

Photo à la une : Vianney Tshiula Lubanga signe sa convention ; à ses côtés Estelle Guichaoua, adjointe jeunesse, CMJ, activités sportives et numériques (Le Télégramme)

Le recensement de la population a eu lieu du 18 janvier au 17 février 2024. À la mi-mars, la municipalité est en mesure de communiquer une première estimation. En six ans, la ville de Penmarc’h a gagné environ 550 habitants, soit une augmentation de près de 11% (5 142 habitants recensés en 2018, source INSEE).

Une population en hausse

Ce premier résultat est encourageant : « Penmarc’h a gagné plus de 550 nouveaux habitants pour une population municipale aux alentours de 5 650. En 2018, elle était officiellement à 5 142 habitants selon l’INSEE. Une progression inespérée » commente la maire. À cela, il faudra ajouter entre autres, les étudiants toujours domiciliés chez leurs parents pour avoir la population totale. Ce premier résultat est une estimation, l’INSEE dévoilera les chiffres officiels et détaillés entre juillet et septembre 2024. Autre donnée significative, le nombre de résidences principales est en hausse de 6,4%.

« Ce chiffre témoigne d’une nouvelle énergie, d’un souffle nouveau ». « Depuis 1968, la population n’arrêtait pas de diminuer. Penmarc’h est devenue une ville attractive. Plusieurs défis seront à relever en termes de logement avec la réalisation de locatifs et de lotissements à des prix attractifs, accessibles à tous » explique Denis Stéphan, adjoint à l’urbanisme.

5 140 logements recensés

Pour mener à bien cette mission, la mairie avait recruté 13 agents pour recenser les 5 179 logements. Seulement 39 d’entre eux n’ont pas pu être enquêtés (refus, décès, personnes injoignables). 71% des penmarc’hais ont choisi le recensement en ligne (68% moyenne régionale), ce qui a facilité les démarches. En parallèle, la mairie avait organisé des permanences pour aider les habitants qui ont des difficultés avec Internet. La Maire a remercié chaleureusement toutes les personnes qui se sont mobilisées : les agents recenseurs et les agents municipaux avec à leur tête Patricia Le Gall, coordonnatrice et agente municipale référente.

Une ville attractive et dynamique

Commerces, services, médical, scolaire et périscolaire, associations, structures de loisirs… Les services de proximité, l’attractivité du bord de mer, la douceur du climat, la sérénité… attirent les retraités mais aussi les actifs. Depuis la Covid, le télétravail a permis à plusieurs ménages de s’installer sur la commune.
Les résultats du recensement auront des conséquences pour l’avenir de Penmarc’h. Ils permettront de déterminer le budget de la ville et de préparer les décisions publiques, notamment toutes celles relatives aux équipements collectifs nécessaires (logements, petite enfance, personnes âgées, moyens de transports…).

Photo à la une : Gwenola Le Troadec, maire ; Denis Stéphan, adjoint à l’urbanisme et Patricia Le Gall, coordonnatrice

La municipalité et le CCAS ont signé une convention avec deux assureurs locaux pour proposer une mutuelle communale accessible à tous les habitants. Une réunion d’information s’est tenue le 19 mars à la MPT, environ 70 penmarc’hais y ont participé. « La mairie a signé une convention avec deux assureurs qui ont la confiance des habitants. Leurs agences sont proches de Penmarc’h afin de faciliter les démarches » a introduit la maire.

Cette complémentaire santé s’adresse à tous, quel que soit l’âge, sans questionnaire de santé et sans délai de carence. Le gain espéré par rapport à une mutuelle classique est estimé entre 5% à 29 % selon les situations personnelles et les options. Autre avantage, les deux assureurs ont une agence de proximité à Plomeur et à Pont-l’Abbé avec la possibilité de se déplacer à domicile. Les interlocuteurs sont joignables sur une ligne non surtaxée. Les propriétaires de résidences secondaires peuvent également en bénéficier.

Cette complémentaire permet à tous ceux qui ne sont pas couverts ou qui souhaitent en changer, d’en bénéficier et d’être ainsi mieux protégés et mieux remboursés.

La réunion s’est clôturée par des échanges avec les assureurs et un moment de convivialité.

Les personnes qui n’ont pas pu assister à la réunion peuvent contacter directement les assureurs. Contacts : Groupama 06 70 96 07 42 – Axa 06 75 48 16 90

Photo à la une : environ 70 habitants ont participé à la réunion d’information

Le samedi 23 mars de 9h30 à 12h30, les élus de la ville de Penmarc’h, en partenariat avec l’association Sur un air de terre, invitent les habitants à une réunion participative sur le thème des transitions. L’idée est de réfléchir ensemble sur les questions environnementales et sociétales dans le but de faire émerger de nouvelles initiatives citoyennes, quelle politique de transition écologique souhaitez-vous pour Penmarc’h ?

Cette rencontre s’organisera autour de six tables rondes avec pour thématiques :

– Produire et consommer sain et local.
– Vers une consommation responsable des énergies et des ressources naturelles.
– Quelle offre de logement pour demain ?
– Quelles alternatives à la voiture ?
– Inverser l’effondrement de la biodiversité.
– Comment participer à la vie et aux choix de ma commune.

« Ces réflexions interpellent sur les enjeux du territoire, elles devront aboutir à des projets concrets. Elles déboucheront sur des constats avec des priorités d’urgence » explique Jean-Christophe Le Cloarec, adhérent à l’association. Les groupes de travail interagiront en fin de séance.

La municipalité présentera les actions engagées depuis le début de son mandat en termes de protection de l’environnement, d’érosion dunaire, mobilités douces, d’alimentation, etc.

Sur un air de terre. L’association a été créée en 2009, le siège est à Pont-l’Abbé. Elle regroupe environ 200 adhérents. Ses principales missions sont d’informer et d’éduquer le public à l’écocitoyenneté et au respect de l’environnement, de mettre en réseau les acteurs locaux dans un but de développement soutenable et de consommation responsable. Site internet : https://www.surunairdeterre.fr/

En pratique. Réunion participative écocitoyenne, samedi 23 mars de 9h30 à 12h30 à la MPT au bourg. Gratuit et ouvert à tous les penmarc’hais à partir de 12 ans.

Photo à la une : Jean-Christophe Le Cloarec et Anne Brochec, adhérents à l’association Sur un air de terre et Gilles Mercier, conseiller délégué municipal à l’environnement

Le dimanche 24 mars à 15h30 à la salle Cap Caval, la ville de Penmarc’h et l’association Les Amis de Nicole et Félix Le Garrec proposent une projection-débat à partir du diaporama “Le remembrement”, restauré par le Musée de Bretagne en 2023.

Dès les années 1950, une politique de remembrement consistait à regrouper les parcelles agricoles d’une même exploitation. Ce mouvement national a transformé les paysages. Le bocage breton, qui abritait des fermes avec des petites parcelles dispersées, fut particulièrement concerné. Les enjeux étaient importants : pression foncière, dépossession, inégalités sociales, méfiance, etc. Ils ont entraîné de nombreux conflits entre les agriculteurs.

Le diaporama sonore de Nicole et Félix Le Garrec retrace cette période. Le Musée de Bretagne en a fait l’acquisition en 1976, il l’a diffusé pendant des années dans sa salle contemporaine. Le diaporama, qui regroupe 110 photos et bandes sonores, a été restauré en 2023 sous l’impulsion de l’association Les Amis de Nicole et Félix Le Garrec. Il s’agit d’un montage photo et de témoignages sonore qui illustrent la lutte de l’année 1974 à Trébrivan dans les Côtes-d’Armor, et à Plonévez-du-Faou dans le Finistère. Félix et Nicole Le Garrec ont recueilli les témoignages de ceux et celles qui se sont mobilisés contre le remembrement.

“C’est Loeiz Ropars, en lanceur d’alerte, qui attire notre attention au début des années 70 sur le remembrement en Centre-Bretagne” explique Nicole Le Garrec. “Sur place, on trouve une grosse poignée d’opposants esseulés qui se bat contre ce que les techniciens agricoles présentent comme le progrès avec un grand P”. Elle poursuit : “C’était David contre Goliath, mais les paysans qui s’insurgeaient étaient déterminés : il s’agissait tout de même de leurs terres”. “Les techniciens de la DDA (Direction départementale de l’agriculture) disaient : “Laissez-nous déplacer vos talus. C’était l’incompréhension chez les petits exploitants”, se remémore Nicole Le Garrec.

Nicole et Félix Le Garrec sont originaires du Haut Pays Bigouden. Ils sont notamment connus pour le documentaire “Plogoff, des pierres contre des fusils”, réalisé en 1980. Les habitants s’étaient mobilisés contre le projet de centrale nucléaire. En 2019, le documentaire a été projeté au 72ème festival de Cannes, une consécration.

En première partie : l’étape du remembrement dans le Pays Bigouden, réalisé par Armand Chartier en 1964. Années 1960 : dans cette région où l’agriculture est encore traditionnelle, la modernisation ne peut se faire qu’après une re-parcellisation raisonnée des terres. L’illustration des travaux d’aménagement en cours, leur explication par des ingénieurs du Ministère de l’Agriculture et les témoignages d’agriculteurs permettent de mieux comprendre l’intérêt de la politique de restructuration menée (texte Ministère de l’Agriculture).

En pratique. Le remembrement, projection-débat le dimanche 24 mars à 15h30 à la salle Cap Caval. En présence de Nicole et Félix Le Garrec. Entrée gratuite.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19