Le vendredi 13 juillet, la municipalité a inauguré officiellement la restauration des statues de l’église St Nonna. En présence des membres de l’association “St Nonna, cinq siècles d’histoire de Penmarc’h” et de plusieurs élus, Marie Payre, restauratrice du patrimoine et de sculptures, a présenté les différentes étapes et processus de réhabilitation.

Ces statues réalisées entre le 16ème et le 19ème siècles sont conçues en terre cuite, en plâtre ou pour la grande majorité en bois polychromé. Elles sont toutes classées ou inscrites aux Monuments Historiques depuis le siècle dernier. En 2013, alertée par l’association “St Nonna, cinq siècles d’histoire de Penmarc’h”, la commune a financé une étude qui a mis en évidence l’infestation massive dont était victime l’ensemble de la statuaire. À la suite d’une consultation menée par la Commune avec l’accord de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), un chantier de restauration a été confié à Marie Payre, restauratrice de sculptures, basée à Audierne et à Sylvain Sury de l’atelier du Vieux Presbytère à Lanvellec. La restauration s’est déroulée de l’automne 2017 au printemps 2018 par un examen et un traitement de l’ensemble des sculptures. Déposées et préparées au transport (refixage des polychromies et conditionnements in situ), elles ont toutes été acheminées dans l’atelier pour y subir un traitement global de désinfestation.

Le travail s’est poursuivi en plusieurs lieux :

• l’atelier du Vieux Presbytère pour les restaurations structurelles,
• l’atelier Marie Payre pour les restaurations structurelles plus légères et le traitement des couches picturales,
• voire in situ dans l’église.

Cinq statues ont fait l’objet d’une restauration particulière compte tenu de leur état et de leur valeur patrimoniale. Le mobilier liturgique a également été traité mais demandera lui aussi une restauration plus poussée dans un futur proche. Les sculptures restaurées ont enfin retrouvé leur console initiale en mai 2018. Ces travaux ont coûté 45 450€ HT, financés par la DRAC Bretagne, le Département, la Commune et le don appréciable de l’association “St Nonna, cinq siècles d’histoire de Penmarc’h” de  13 000€.

Image à la une : Marie Payre, restauratrice, présente les différentes étapes de restauration.

C’est sous un soleil radieux que les Penmarc’hais ont assisté à la cérémonie du 14 juillet. Dans son discours, Raynald Tanter, maire, a réaffirmé son attachement aux valeurs de la République et a salué les soldats Français qui combattent quotidiennement à travers le monde.

À la veille d’un événement qui allait lui aussi réunir des millions de français, il a également évoqué la finale de la coupe du monde de football dans laquelle s’affrontaient la France et la Croatie. Il en a profité pour souhaiter “bonne chance aux bleus”. Souhait manifestement entendu puisque notre équipe nationale est devenue championne du monde, ce qui n’a pas manqué de prolonger les festivités entamées à l’issue de la cérémonie.

En effet, les Penmarc’hais et estivants étaient invités à participer aux traditionnels jeux qui se déroulaient cette année à St Guénolé. La nouveauté, plusieurs membres du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) ont assisté les élus dans la mise en place et le bon déroulement des jeux.

Comme à son habitude, la municipalité proposait de nombreuses activités avec à la clé de belles récompenses. Les plus jeunes s’en sont donnés à cœur joie à la course en sac, à la pêche à la ligne, au remplissage de bouteilles… Leurs ainés n’étaient pas en reste, les plus sportifs participaient à des courses de vitesse, de fond… tandis que les autres s’affrontaient à la pétanque, à la galoche ou encore à la coinchée… Les vainqueurs sont repartis avec des invitations pour des repas au restaurant, des places de cinéma, des séances de kayak, des jeux… Une belle journée festive et conviviale.

Il est simplement dommage de constater que l’esprit de Pierre de Coubertin et de sa célèbre citation “le plus important c’est de participer” n’habite pas toujours certains concurrents et leurs supporters. La fameuse gagne du sélectionneur français Didier Deschamps était décidément partout en ce mois de juillet 2018.

Je télécharge le discours de la cérémonie, en cliquant ici.

Photos souvenirs

Remplissage de bouteilles

Course en sac

Course de vitesse

Parties de coinchée

Afin de valoriser le site de St Pierre et ses différents édifices, un diagnostic a été réalisé par le cabinet d’architecte de Ponthaud. Il a été présenté le 10 juillet à la salle Cap Caval. Cette étude concerne l’ensemble des bâtiments du site de St Pierre à l’exception du Phare d’Eckmühl : la Tour à Feu, la Chapelle, le Vieux Phare et l’abri du canot de sauvetage Papa Poydenot.

Un patrimoine remarquable

Depuis le 15ème siècle, la Pointe de St Pierre n’a cessé d’évoluer et les différents bâtiments forment un ensemble architectural rendant le site unique. Mme de Ponthaud a retracé l’histoire de ces édifices et a dressé un bilan de leur état de salubrité.

Un état d’urgence

Depuis le 18ème siècle, la Tour à Feu a perdu sa couverture, l’eau ruisselle dans l’escalier, de nombreuses infiltrations et dégradations ont été constatées. Un projet ambitieux serait de reconstituer une couverture identique à celle du 18ème siècle pour assurer une bonne protection et ainsi rendre l’étage accessible aux visiteurs. Plusieurs réfections sont également à prévoir pour la chapelle. Rappelons au passage que cet édifice est classé aux Monuments Historiques.

Le Vieux Phare, lui aussi, connaît des problèmes d’humidité, les voûtes de briques sont très dégradées, les menuiseries sont en mauvais état et des infiltrations d’eau arrivent par la terrasse. L’étage, qui abrite des expositions temporaires, doit être réhabilité afin d’accueillir les œuvres dans de meilleures conditions hygrométriques.

Les anciens logements des gardiens du Phare d’Eckmühl, aujourd’hui inoccupés, sont qualifiés d’insalubres. Ces bâtiments, rénovés, permettront d’accueillir une billetterie centralisée du site, de reconstituer un logement de gardien d’époque, voire si la législation le permet, une résidence d’artiste.

Par ailleurs, une dépendance de ces logements, mitoyenne de l’abri du canot de sauvetage Papa Poydenot, serait réservée à l’association éponyme, afin d’étendre son exposition permanente sur les naufrages et la sécurité maritime à la Pointe de Penmarc’h.

Un itinéraire de visite

La Phare d’Eckmühl reste le monument phare de la Pointe. De fait, beaucoup de personnes ne visitent pas l’ensemble du site. L’étude propose donc un circuit pour découvrir tous les édifices. L’entrée pourrait se faire dans l’enceinte du Phare d’Eckmühl, la billetterie serait à retirer dans un des logements des gardiens. La visite se poursuivrait de façon chronologique en débutant par la Tour à Feu, la Chapelle, le Vieux Phare, le canot de sauvetage et le Phare d’Eckmühl.

Le coût estimé de ce projet de réhabilitation est estimé à 2 450 000€, réalisable en plusieurs tranches. Compte tenu de leur état, la Tour à Feu et le Vieux Phare restent prioritaires.

Proposition d’itinéraire de visite

Photo à la une : Mme de Ponthaud présente le projet d’aménagement.

Depuis la première semaine de juillet, la rue de Kervedal est désormais transformée en « chaussidou » (contraction de chaussée et doux). Les véhicules motorisés circulent sur une voie centrale bidirectionnelle et les cyclistes sur les parties revêtues de l’accotement appelés “rives”. La largeur de la voie ouverte aux véhicules motorisés est insuffisante pour permettre le croisement, ces derniers empruntent donc la rive lorsqu’ils se croisent, en vérifiant auparavant l’absence de cyclistes.

Un bilan très positif

2 245 entrées payantes, 158 bénévoles, 4 000 litres de bières, 450 Kg de frites, 32 artistes reçus et 30 kg de kouign vendus, voilà quelques indicateurs donnés par Yohan Madec, président de l’association GSTK, lors de la réunion de bilan de la 1ère édition du festival God Save The Kouign qui a eu lieu le 9 juin dernier au stade Municipal de Penmarc’h devant près de 80 bénévoles. Après avoir remercié l’ensemble des bénévoles qui ont cru en ce projet et les différents partenaires associés (la Ville de Penmarc’h, les riverains et les cafés qui ont vendu la billetterie), Yohan Madec a présenté le bilan moral et financier de cette 1ère édition. Si des améliorations sont à prévoir l’année prochaine (notamment sur le nombre de sanitaires), les retours ont été très majoritairement positifs tant sur l’organisation, la qualité des services proposés et les prestations artistiques.

Prochaine édition le 15 juin

La date du 15 juin 2019 a été retenue pour la 2nde édition du festival. Avec une enveloppe artistique multipliée par 2, les groupes attendus sur Penmarc’h seront forcément reconnus au niveau national voire international. Peut-être moins populaires qu’un Chris Slade, ils seront tout aussi bons. L’esthétique Rock sera toujours privilégiée et si le prix de vente passera de 13 à 16€, il restera d’un rapport qualité/prix très avantageux. Par ailleurs, souhaitant concerner prioritairement les personnes du territoire, les billets seront en vente en exclusivité dans les cafés partenaires, avant d’être mis sur les réseaux en ligne (Digitick, Ticketmaster, Fnac). Attention, n’ayant pas la volonté d’agrandir la jauge, seuls 2 500 billets seront mis en vente.

Acteur culturel sur le territoire

Aussi, souhaitant devenir un acteur culturel sur le territoire à l’année, l’association va financer trois cafés-concerts (lieux à définir) au cours du printemps 2019. Cela contribuera à aider les bistrots à accueillir des concerts permettant ainsi aux artistes locaux de s’y produire.

Une cause commune

Enfin, comme il était convenu depuis le départ, Yohan Madec au nom de l’association God Save The Kouign a remis un chèque de 3 000€ à l’association “Un Horizon d’Espoir” qui récolte des fonds pour financer la recherche contre le cancer chez l’enfant, et assurer leur bien-être à l’hôpital. Cette somme représente plus de 15% des bénéfices du festival, et servira à meubler une future ludothèque au CHU Morvan de Brest. À noter également que Fanch Le Hénaff, graphiste de cette édition et de la prochaine, a également remis 10% de son cachet pour cette cause.

Photo à la une : les bénévoles lors de la remise des 2 chèques

Véritable serpent de mer depuis plusieurs mandatures, la mise en sens unique de la rue du Port et l’élaboration d’un nouveau schéma de circulation à Kérity sont en expérimentation depuis le 5 juillet dernier. Remis au goût du jour en 2015 par le biais d’une étude de la Société d’Aménagement du Finistère (SAFi), menée en concertation avec différents acteurs du territoire, ce projet a ensuite été affiné avec les riverains lors de deux réunions publiques. Environ 70 personnes étaient présentes à chaque réunion. Elles ont ainsi pu exprimer leurs remarques quant au projet présenté. Si les services municipaux n’ont pu tenir compte de toutes les doléances, bon nombre d’entre-elles ont été entendues. Par exemple, initialement prévu d’ouest à est, le sens unique de la venelle Danton a été inversé après discussions avec les habitants.

Ce projet mené dans l’intérêt général et après constatation des conflits d’usage, doit sécuriser et optimiser la circulation dans ce quartier fréquenté de la commune mais aussi promouvoir les cheminements doux. En outre, il demeure dans un premier temps expérimental. Les retours sur expérience décideront de la pérennité de ce nouveau schéma de circulation.

Cliquez sur la carte pour l’agrandir

La municipalité de Penmarc’h et la gendarmerie du Guilvinec ont décidé de collaborer dans le cadre de la prévention relative aux cambriolages et escroqueries : vente forcée, démarchage frauduleux, arnaque par internet…. Le gendarme Eike Echallier, correspondant sûreté à la brigade du Guilvinec, viendra animer une réunion à destination des Penmarc’hais. Il présentera notamment les conduites à tenir pour se prémunir de toute mauvaise surprise.

Cette rencontre est organisée le samedi 30 juin à 14h30,
à la Maison Pour Tous. Accessible à tous.

Pierre Boënnec et sa famille

Le samedi 23 juin, le stade historique des Cormorans Sportifs de Penmarc’h, Keryet, a été baptisé “Pierre Boënnec”. Un honneur plus que mérité pour cet homme né la même année que le club de football de notre commune.
Pierre est considéré comme un pilier historique des Cormorans, il est passionné par son club et connaît toute son histoire. « Les Cormorans, c’est une histoire sportive évidemment, mais surtout humaine. C’est toute ma vie. »
Dès son plus jeune âge, il a souhaité s’impliquer et c’est à 7 ans qu’il commence à taper dans le ballon. Plusieurs postes lui seront confiés : à 13 ans, il tracera les lignes sur le terrain, à 15 ans il assurera la billetterie jusqu’à ses 50 ans.

En retraite depuis 1981, il est désormais président d’honneur de son club de foot préféré. Il ne raterait pour rien un événement et participe à toutes les assemblées générales du club, aux réceptions….
Alors qu’il a fêté ses 98 ans le 17 juin dernier, Pierre n’a rien perdu de sa verve et son amour pour les Cormorans, dont il est la mémoire vivante, reste le même qu’à ses débuts. De nombreux anciens avaient fait le déplacement pour honorer ce Patrimoine vivant, preuve que l’esprit club existe encore.

C’est avec émotion qu’il a remercié la municipalité et les Cormorans. “Je suis très touché, j’en frissonne encore…” a t’il évoqué. “Voyez-vous dans la vie, il y a des moments agréables, le moment présent est de ceux-là. Profitons-en, recevoir une telle récompense au crépuscule d’une vie, vous rajeunit avec fierté”.

Notre bon vieux phare d’Eckmühl dans le top 5 des endroits où regarder un coucher de soleil romantique en Bretagne selon la SNCF… franchement, difficile de leur donner tort.

Voici les 5 couchers de soleil les plus romantiques de Bretagne :

• depuis le phare d’Eckmühl
• en mode impressionniste à Belle-Île en Mer
• à bord d’un catamaran à Crozon
• lumière dantesque au Cap Fréhel
• depuis les remparts de Saint-Malo

Depuis le phare d’Eckmühl

Le sommet d’un phare n’est-il pas le meilleur endroit pour s’émerveiller d’un coucher de soleil sur la mer ? Ciselé dans le kersanton, fuselé pour mieux s’élancer vers le ciel et embrasser l’horizon qui s’étend de la Baie d’Audierne jusqu’aux îles des Glénan, le Phare d’Eckmühl est le plus indiqué.

Veillant sur la pointe de Cornouaille, ce joyau du patrimoine breton offre un privilège rare : celui d’accepter les visites tardives à la belle saison. Dès que le soleil décline, grimpez les 290 marches qui s’enroulent en colimaçon sur fond de marbre et d’opaline…

Le spectacle qui vous attend depuis la corniche est à couper le souffle, surtout lorsque le soleil décline et jette ses derniers feux, teintant la mer et les rochers d’orange, de rose et de mauve. Le bal des signaux lumineux débute ensuite sous les premières étoiles, relayé par la lanterne d’Eckmühl, faisceau d’or dans la nuit violette : sublime !

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⚠ Appel à la vigilance aux propriétaires et gestionnaires de bâtiments recevant du public

Les services de l’État du Finistère ont été alertés du fait que des propriétaires et gestionnaires de bâtiments recevant du public avaient été démarchés par des sociétés laissant entendre qu’elles agissaient au nom de l’État. Ces sociétés n’hésitent pas à menacer leurs interlocuteurs de sanctions (amendes) s’ils ne souscrivent pas immédiatement au service proposé.