Le 20 novembre 1835, il y a tout juste 189 ans, le Vieux phare de Penmarc’h est mis en service pour la première fois. Retour sur son histoire.

Son origine

Les travaux de construction sont confiés à l’entrepreneur Rouvillois de Glomel sous la surveillance de l’Ingénieur en chef Jean-Sébastien Goury et la maîtrise d’œuvre de Charles Olivier de Kermel, ingénieur en chef des ports, assisté de Le Martret-Préville, ingénieur ordinaire. Le 20 novembre 1835, après quatre années de travaux d’un coût de 110.000 francs or, la lanterne est allumée.

La tour de 38 m, en maçonnerie de pierres de taille apparentes, est dressée sur un soubassement carré comportant quinze salles, répartis sur deux étages autour du fût central, avec des logements pour les gardiens et des réserves.

À sa construction, l’édifice est doté d’un feu à éclipses à 40 m au-dessus du niveau de la mer. C’est une optique composée de 16 lentilles de Fresnel dont le faisceau s’éclipse toutes les 30 secondes. Il est d’abord alimenté à l’huile végétale (colza), puis à l’huile minérale à partir de 1875. Il est utilisé jusqu’à la mise en service du phare d’Eckmühl le 17 octobre 1897. La lanterne est démontée en 1898. Après dépose, sa coupole est remplacée par un simple dôme de protection en sapin du nord, le toit est recouvert de zinc pour un coût total de 700 francs. Après l’extinction de son feu, il sert d’amer : la face sud du fût est peinte en blanc. Le Vieux phare cesse d’être habité vers 1930 ; il ne sert plus que l’entrepôt de matériaux.

Une cible

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande y installe une station radar. Lors de son départ elle tente de dynamiter son sommet, mais échoue ; toutefois la structure est endommagée engendrant d’importants problèmes d’étanchéité. Le Vieux phare est alors délaissé, il sert d’entrepôt de matériaux. En raison de l’apparition d’une fente en haut de la tour, une ceinture de métal est placée afin d’éviter l’élargissement de la fente. En 1976, une corne de brume y est installée, elle est en activité jusqu’en 2009, puis démontée en 2013.

L’édifice est classé au titre des Monuments historiques le 23 mai 2011. Un phare identique se trouve sur l’île de Batz dans le nord Finistère. Construit à partir des mêmes plans, il est inauguré quant à lui le 01 octobre 1836.

Une campagne de souscription

La ville de Penmarc’h et la Fondation du patrimoine Bretagne s’associent dans un projet ambitieux pour restaurer le Vieux phare. En juillet 2021, une campagne de souscription est lancée, l’objectif à atteindre est de 100 000 euros.

Les travaux de rénovation se distinguent en trois étapes : étanchéité extérieure, remise en état de l’intérieur et réhabilitation de la lanterne. Cette dernière phase permettra aux visiteurs d’accéder à la lanterne, aujourd’hui disparue. La première phase est estimée à 1 077 000 € HT. Les travaux sont actuellement en cours. Des demandes de subventions ont été sollicitées auprès de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), l’État, la Région Bretagne et le Département du Finistère. La seconde phase comprendra la restauration de l’intérieur des salles d’exposition et la création d’une nouvelle scénographie au rez-de-chaussée sur l’histoire des phares.

Chaque donateur recevra un reçu fiscal correspondant au montant de son don. Accéder au formulaire de souscription en ligne en cliquant ici.

Photos : collection Karten Bost Coz, site des phares et mairie.

Les travaux de requalification du port de Kérity ont bien avancé. L’aménagement du front de mer est le chantier le plus important du mandat. Prévus pour durer dix-huit mois, ils ont commencé à la mi-septembre par la reprise des canalisations des eaux rue de la Corniche. Le front de mer devrait rester en travaux jusqu’à la mi-juin 2025 et changera nettement de physionomie. Le montant prévisionnel est de 2,86 millions d’euros.

Voirie, canalisations, commerces… la municipalité fait le point

À la mi-novembre, l’enrobé devant les commerces a été enlevé afin de reprendre les circuits de canalisation et d’électricité, et aussi l’écoulement des eaux en cas de submersion. Les terrasses sont en cours de déconstruction, la mairie prend à sa charge le démontage. Les nouvelles terrasses devraient être installées au printemps prochain. Chaque commerce reste accessible pendant toute la durée des travaux, un cheminement piéton a été délimité. Par ailleurs, jusqu’à début juin, le marché hebdomadaire du mercredi matin est transféré sur la place Roger Coquelin, à l’arrière de l’église Sainte-Thumette, une signalisation est installée.

Une réunion hebdomadaire de chantier a lieu tous les mercredis à 14 h, elle est accessible aux usagers du port. « La municipalité prévoit une livraison de toute l’esplanade et des cafés restaurants pour la fin mai 2025, avant une grande pause estivale, puis une reprise des travaux à la rentrée de l’autre côté de la criée », précise Jean-Pierre Savina, conseiller délégué aux travaux.

La criée de Kérity, une consultation citoyenne

Une boîte à idées a été installée sur la criée de Kérity. La municipalité lance un appel aux habitants, associations et commerçants sous forme de participation citoyenne afin de réfléchir sur le devenir du bâtiment. La criée sert actuellement de stockage pour du matériel associatif et abrite un petit marché le dimanche matin. C’est un lieu de travail à transformer qui a plusieurs atouts : son emplacement, sa vue sur mer, sa superficie… La criée a été construite en 1956, c’est une ancienne halle à poissons. La municipalité est ouverte à toutes les propositions, toutefois le bâtiment restera communal. Les habitants peuvent déposer leurs suggestions dans la boîte à idées ou par mail à l’adresse : contact@penmarch.fr

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19

La prise de commandement de la gendarmerie départementale de Quimper s’est tenue ce jeudi 07 novembre dans l’enceinte du phare d’Eckmühl. Le bagad penmarc’hais An Dreizherien a introduit la cérémonie.

Clément Beck a été nommé commandant de la compagnie de gendarmerie de Quimper. Il a choisi un lieu hautement symbolique pour sa prise de fonction. Titulaire d’un master en histoire et attaché au patrimoine, le site de Saint-Pierre était pour lui une évidence.

Il succède à Jean-Baptiste Bellot, parti à la direction des ressources humaines au siège de la gendarmerie nationale à Issy-les-Moulineaux. La compagnie de gendarmerie de Quimper regroupe 150 militaires. C’est la plus importante du Finistère au niveau des effectifs et de l’activité.

Une vocation. Clément Beck, 36 ans, est originaire du bassin d’Arcachon en Gironde. Il est issu d’une famille de militaires. L’ancien étudiant en histoire y a même consacré son mémoire de Master.

Profil de gendarme mobile. En 12 années de carrière, le trentenaire présente un profil de gendarme mobile, spécialiste du maintien de l’ordre. En 2014, il commence son parcours comme commandant d’un peloton d’intervention à Valenciennes dans le Nord. Puis, enchaîne de 2017 à 2021 à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile à Digne-les-Bains dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ces deux dernières années, Clément Beck était instructeur au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier en Dordogne. Et maintenant Quimper.

Quatre décorations décernées

Martial Jan, Quentin Géry et Floriane Marie ont reçu la médaille de la défense nationale. La médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement a été décernée à Guirec de la Lande de Calan.

Mairie de Penmarc’h
02 98 58 60 19