Penmarc’h compte officiellement 37% de résidences secondaires. Les propriétaires sont supposés vivre loin du Pays Bigouden (à Paris, par exemple) et venir dans leur villégiature quelques semaines en été et quelques week-ends par an.
En réalité, bien d’autres situations sont possibles. Des Penmarc’hais de naissance gardent une maison de famille, en vivant à l’autre bout du monde… ou à Pont-l’Abbé. Des retraités passent plusieurs mois par an à Penmarc’h, tout en gardant leur logement principal dans la ville où vivent leurs enfants et leurs petits-enfants. Des actifs en fin de carrière ont la ferme intention de vendre leur appartement à Nantes ou Rennes pour s’installer ici dès qu’ils n’auront plus d’obligation professionnelle. Des salariés contraints au télétravail par le Covid, propriétaire d’une résidence secondaire depuis des années, découvrent en ce moment qu’ils pourraient bien devenir Penmarc’hais à plein temps. La mairie souhaite en savoir plus à ce sujet, qui fait débat en ce moment. Pour l’aborder avec sérénité, il convient de garder certains faits en mémoire. Le plus important est que la part des résidences secondaires n’explose pas en Bretagne. Selon les données de l’Insee, elle est au contraire extrêmement stable depuis 1990, autour de 13,5% du parc total de logements. Autre élément à prendre en compte en ce qui nous concerne, Penmarc’h est très loin d’être la commune qui compte le plus de résidences secondaires dans la région. L’Île-Tudy ou Carnac sont largement au-delà des 75% de résidences secondaires. Il y a de la place pour tous sur la commune et la mairie tient à préserver cet équilibre.
Info pratique : nous vous invitons à remplir le questionnaire en cliquant ici. Nous vous remercions par avance pour votre participation.
Photo d’illustration à la une : les rochers de Saint-Guénolé – Auteurs de Vues
Mairie de Penmarc’h
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