Chaque année, le dernier dimanche d’avril est la journée qui rend hommage aux victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis de la Seconde Guerre Mondiale. Avec la libération des camps puis le retour des premiers survivants, le monde entier mesure l’ampleur de la déportation et de son horreur. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps.
Six millions de morts, six millions d’hommes, de femmes et d’enfants ne sont jamais revenus des camps de la mort. Un bilan extrêmement lourd et douloureux pour l’humanité. À Penmarc’h, plusieurs familles ont vu partir leurs enfants. Ils s’appelaient Pierre et Jean Dupouy, Lucien Le Lay, Lucien Larnicol, Bernard Le Floch, Louis Le Drézen, André Nicolas, ils étaient résistants. Ils souhaitaient retrouver la liberté et libérer notre République, ils y ont laissé leur vie. D’autres en sont revenus, blessés et meurtris à jamais au plus profond de leur chair. Ils s’appelaient René Carval, Alain Hélias, Jean Tanneau, Paul Lucas, Armand Carval. Ils avaient pour la plupart une vingtaine d’années, la vie devant eux. Penmarc’h n’a pas oublié ses enfants morts pour la France, plusieurs rues et une place portent leurs noms.
Gwenola Le Troadec a conclu son discours en lisant un poème de Charlotte Delbo, écrivaine française, femme de lettres, engagée dans la Résistance intérieure française, qui a vécu la déportation.“Aucun de nous ne reviendra… Mais il est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent.”
À l’issue de la cérémonie, Bernard Kergranvat a reçu l’insigne de porte-drapeau des médaillés militaires par le président Pierre Loussouarn.
Le 08 Mai prochain, Penmarc’h commémorera la fin de la Seconde Guerre Mondiale et rendra hommage aux Fusillés de Poulguen.
Consultez le discours de Gwenola Le Troadec en cliquant ici.
Mairie de Penmarc’h
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