Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 : de nombreux Penmarc’hais présents

Si les cérémonies patriotiques connaissent généralement une belle fréquentation sur notre commune, il y a bien longtemps que l’on n’avait pas vu une telle foule dans le Bourg. Il faut dire que l’occasion s’y prêtait tout particulièrement puisqu’il s’agissait de commémorer le centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918. Dès 10h45, habitants, anciens combattants, porte-drapeaux, élus mais aussi les élèves des trois écoles de la commune accompagnés de leurs parents et de leurs instituteurs, se sont rassemblés devant la maison pour tous.

Alors que s’arrêtaient les cloches des églises de la commune, qui ont sonné symboliquement 11 minutes à partir de 11h, le cortège de plus de 300 personnes s’est dirigé vers le monument aux morts situé à proximité de l’église Saint Nonna. Après le traditionnel dépôt de gerbes et l’instant de recueillement, les jeunes de l’école Auguste Dupouy, accompagnés de leurs camarades des autres écoles, Thomas Donnard et Saint Joseph, ont entonné une bien jolie Marseillaise.
Le Maire Raynald Tanter a ensuite fait lecture du mot du Président de la République puis a laissé place aux membres du conseil municipal des jeunes (CMJ) qui ont lu le mot des anciens combattants. Différents écrits, dont le poème « 14-18 Folie Meurtrière » de Jacques Hubert Frougier et des lettres de Poilus ont également été récités par les jeunes des écoles avant que Quentin Bernard, représentant du CMJ ne lise un texte personnel.

À l’issue de ces diverses interventions, le Maire a fait applaudir les jeunes Penmarc’hais, rappelant l’impérieuse nécessité de transmettre à ces jeunes générations le goût de la paix. Une chanson inspirée des correspondances d’un Poilu, la lettre de métal, annonçait la fin de la cérémonie.

Le salut aux drapeaux et la photo souvenir effectués, le cortège s’est rendu au cimetière du Bourg afin de rendre hommage aux Penmarc’hais Morts pour la France. À la suite d’un nouvel instant de recueillement, le jeune musicien Owen Andro a clôturé cette commémoration par un vibrant « Amazing Grace » interprété brillamment à la cornemuse. En ces temps parfois troublés, il est des moments qui, à l’instar de l’éclatant soleil présent tout au long de la cérémonie, réchauffent les cœurs.